Dark-Vador
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Ajouté le : 22/07/2007 18:48
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Le desart eagle:
Le Desert Eagle est un pistolet semi-automatique particulièrement imposant et puissant. Contrairement à l'immense majorité des pistolets semi-automatiques dont le mécanisme est opéré par le recul, celui du Desert Eagle est actionné par un emprunt de gaz, donc par les gaz émis par la combustion lors du tir. Ce système habituellement utilisé sur les fusils ou les mitrailleuses permet de tirer des munitions de grande puissance dans un pistolet alors que cette tâche est généralement dévolue au revolver et permet de ne mettre la culasse en mouvement qu'une fois que la balle a quitté le canon.
Outre une capacité légèrement supérieure à celle d'un revolver, le Desert Eagle bénéficie également d'un recul perçu plus faible que celui d'un revolver grâce :
* au mouvement de la culasse qui restitue l'énergie du recul dans la durée alors que le recul du revolver s'applique directement et sans délai au bras du tireur,
* au mécanisme emprunt de gaz qui réduit l'énergie des gaz ne participant pas à la propulsion de la balle s'échappant par la bouche de l'arme, tout en assurant une action moins brutale de la culasse,
Par ailleurs la largeur de sa poignée qui répartit bien le choc du recul mais le rend difficile à utiliser par des tireurs ayant de petites mains.
Il a été produit par IMI (Israel Military Industries) et mis sur le marché en 1981 dans sa première version chambrée en .357 Magnum. En 1986 une version .44 Magnum a été commercialisée. Mais les concepteurs du Desert Eagle ne se sont pas arrêtés là puisqu'ils ont développé une version chambrée pour une munition spécifique, d'un calibre inhabituel pour une arme de poing contemporaine construite en série, le .50 Action Express.
Le Desert Eagle est un tour de force technique qui suscite l'admiration des amateurs d'armes de poing de gros calibre. Le cinéma s'est rapidement approprié ce pistolet que l'on voit apparaître dans de très nombreux films.
En plus de présenter une capacité limitée (7 à 9 coups selon les modèles), sa masse et son encombrement le rendent difficile à porter en permanence comme arme de défense. Par ailleurs, comme toutes les armes de poing il est impropre au rôle d'arme d'assaut. Par conséquent, et contrairement à une conception largement répandue par son apparition dans de très nombreux films d'action et jeux vidéo, il n'est pas employé par les forces militaires ou de police.
Il rencontre un vif succès sur le marché civil pour le tir récréatif à sensations fortes, les compétitions de tir à la silhouette métallique et la chasse.
Pour convertir un pistolet vers certains autres calibres il suffit de disposer du canon dont la chambre est au calibre souhaité. C'est le cas des conversions entre deux des calibres suivants : .50 AE, .44 Mag. et .440 Cor-Bon.
La version Mark XIX (2005) n'est plus chambrée qu'en .357 Magnum, .44 Magnum et .50
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Je suis un con, mais quand je vois ce que les gens intelligents ont fait du monde… L'AK-47 (Avtomat Kalachnikova modèle 1947), souvent connu sous le nom de Kalachnikov, est un fusil d'assaut créé en 1945 et fabriqué en 1947 par le soviétique Mikhaïl Kalachnikov. Cette arme est le premier modèle d'une famille.
Son coût très faible, sa robustesse, sa fiabilité et sa grande facilité d'entretien le rendent extrêmement populaire, en particulier auprès des combattants de pays à IDH faible et moyen.
Entre 70 à 110 millions d'exemplaires furent construits et la production des plus récents modèles continue, ce qui fait du fusil d'assaut AK-47 "kalachnikov" le plus répandu dans le monde.
Gestation et naissance [modifier]
La naissance de cette arme légendaire est d'abord celle de sa munition, une cartouche de calibre 7,62 mm longue de 39 mm, dite 7,62×39, qui s'inspire de la Mauser 7,92 mm dite Kurz (courte) dont un exemplaire soustrait aux troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale servit de modèle.
La plupart des armées utilisaient des fusils au mieux semi-automatique, comme le M1 Garand, mais plus généralement à verrou. Ces armes chambraient des cartouches longues, comme la 7,92x57 Mauser, puissantes et efficaces à longue portée. Mais la faible cadence de tir, l'encombrement et le fort recul constituaient autant d'inconvénients et les pistolets mitrailleurs, comme le MP40 allemand, étaient donc souvent préférés en combat rapproché quoique leur munition d'arme de poing rendait le tir peu efficace à plus de cent mètres. Des études soviétiques montrèrent que même à faible distance une épaisse tenue d'hiver arrêtait parfois leurs balles. L'emploi combiné du fusil et du pistolet-mitrailleur contraignait par ailleurs à pourvoir l'infanterie en deux types de munitions d'armes d'épaule.
Les militaires allemands eurent l'intuition que la munition du fusil de guerre, conçue pour tirer efficacement à près de huit cent mètres, était trop puissante pour les distances réelles d'engagement, généralement inférieures à quatre cent mètres. Ils créèrent donc une nouvelle cartouche, en diminuant la charge propulsive donc la longueur de l'étui de moitié, ainsi qu'une arme révolutionnaire pour l'utiliser, nommée Sturmgewehr 44. L'Armée rouge disposa vite de quelques exemplaires et apprécia cette approche au point de faire développer, par Elisarov et Semine, l'équivalent à partir de sa 7,62x54 Nagant. La cartouche 7,62x39 qui en résulta fut adoptée en 1943 et les fabricants d'armes soviétiques conçurent les armes correspondantes.
Mikhaïl Kalachnikov, sergent dans une division blindée, commence à dessiner des armes alors qu'il est à l'hôpital et en convalescence, après avoir été blessé au cours de la bataille de Briansk. Son premier modèle, créé en 1942, est un pistolet mitrailleur écarté au profit du PPS-43 de Soudarev. Sa carabine semi-automatique de 1945 échoue face à celle de Simonov, la SKS, qui entre en service en 1946. Il conçoit alors, entre 1945 et 1949, plusieurs modèles expérimentaux de fusils d'assaut jugés intéressants par les autorités soviétiques, puis quitte l'armée et est embauché à l'usine d'armement IZHMASH, d'Ijevsk. Bien qu'il ait examiné un Stg 44 en 1946, Mikhaïl Kalachnikov nie fermement avoir copié les modèles allemands et italiens, ce que confirme la comparaison des armes, en dépit d'une certaine similitude générale, leurs principes de fonctionnement sont différents. Par contre il semble qu'il se soit inspiré du M1 Garand et des armes de Browning lors de la conception de la culasse rotative et du chien.
En 1949 l'armée soviétique adopte, sous la désignation d'AK-47, une de ses études de 1947 en tant que fusil réglementaire dans l'infanterie motorisée. Une version à crosse pliante, destinée au parachutistes et aux équipages de blindés, est aussi mise en service sous le nom d'AKS. L'arme, bien que satisfaisante, est constamment modernisée, surtout dans le but de simplifier sa production, encore compliquée. Après plusieurs modèles expérimentaux en 1950 et 1951, une nouvelle version est adoptée par l'armée rouge en 1953. Sa désignation reste AK-47 mais elle est souvent qualifiée version légère car ne pèse plus que 3,8 kilogrammes chargée (au lieu de 4,3), grâce à l'emploi d'un fût usiné intégrant le verrou de culasse. Le premier modèle de poignée pistolet, constitué d'une armature métallique soudée et habillée de demi-flasques en bois, est remplacé par un unique morceau de bois vissé. Les chargeurs auparavant lisses sont allégés et voient leurs flancs rigidifiés par l'adjonction de bandes métalliques de renfort et une baïonnette apparaît. Cette version sera la plus produite des AK-47, il en existe également une version à crosse pliante.
Le Kalachnikov économique, l'AKM [modifier]
L'AK-47 rencontre un succès important mais, même dans sa version de 1953, de nombreux défauts de jeunesse subsistent et la construction usinée de certains de ses éléments l'allège mais en augmente le temps de fabrication. Kalachnikov et son équipe continuent donc à tenter de l'amélioration et plusieurs modèles expérimentaux naîtront. Outre la simplification de la construction les aménagements visent à réduire encore sa masse et à améliorer sa précision en tir automatique. En 1955 la construction de la carcasse par estampage et rivetage réapparaît mais le bois massif des premières séries est remplacé par du contreplaqué de bouleau, léger et peu coûteux. Le mécanisme de détente est pourvu d'un retardateur pour interdire la percussion précoce (avant verrouillage) d'une cartouche. Par ailleurs, le cylindre de récupération des gaz est aussi amélioré et la hausse, auparavant graduée jusqu'à 800 mètres, est portée jusqu'à 1000. Les résultats sont spectaculaires, la masse de l'arme chutant de 4,3 kg à 3,14, le coût et le temps de construction sont aussi considérablement réduits. Une nouvelle baïonnette est conçue pour être articulée sur son fourreau rigide, formant ainsi une pince destinée à couper les fils de fer barbelés. Le nouveau fusil est adopté par l'Armée rouge en 1959, sous le nom d'AKM, puis mise en service en 1961. La version avec crosse pliante en métal embouti destinée aux équipages de blindés, aux parachutistes et aux fantassins des BMP, nommée AKMS, porte la longueur de l'arme de 868 à 699 millimètres.
Un RPK avec un chargeur de 75 coups
Un RPK avec un chargeur de 75 coups
L'arrivée de l'AKM marque la naissance d'une nouvelle arme de la famille. Appelée Kalachnikov RPK, il s'agit d'une version lourde de l'AKM, destiné à remplacer le RPD donc à fournir des tirs d'appui à l'échelon du groupe de combat. L'arme est pourvue d'un bipied repliable, d'un canon plus long (591 mm contre 415) et plus épais, ce qui lui permet de tirer légèrement plus loin et plus longtemps. La carcasse est aussi renforcée et la crosse est celle du RPD. Sa hausse est pourvue d'un système de déport latéral et deux types de chargeurs peuvent être utilisé à la place de ceux de l'AKM, l'un du même type que le standard mais plus long contient 40 cartouches, l'autre est un tambour abritant 75 cartouches. Toutefois aucun mode de changement rapide du canon n'est prévu et la cadence pratique reste donc limitée du fait de son échauffement. Comme pour la version normale, un modèle à crosse pliante RPKS est prévu.
La mitrailleuse polyvalente PK ainsi que le fusil de précision SVD, nés au début des années 1960, emploient le mécanisme de l'AKM mais sont par ailleurs différentes et tirent la cartouche longue de 7,62x54.
En 1963, en une nouvelle refonte, l'AKM est équipé d'un compensateur de recul, un embout biseauté qui contre en partie la tendance de l'arme à remonter lors du tir. La baïonnette est aussi modernisée, sa forme est retravaillée et son fourreau est dorénavant en matière plastique. Cette dernière remplacera définitivement le bois dans la construction de l'arme en 1974 et sera le matériau de certains chargeurs. Les AKM peuvent être dotés de nombreux accessoires, par exemple le silencieux PBS et la lunette de tir de nuit NSPU. L'AKMS emploie un chargeur semi-circulaire de cent coups qui s'attache sur la fixation de baïonnette. Un lance-grenade adaptable sous le canon est aussi développé pour l'AKM, le 6G15, lançant des grenades de 40 mm.
Le passage au petit calibre, l'AK-74 [modifier]
l'AK-74
l'AK-74
L'apparition du M16 avec sa munition rapide de 5,56x45, fait prendre conscience aux soviétiques que, si la 7,62x39 est une munition efficace et éprouvée, la trajectoire de sa balle assez lourde et moins rapide n'est pas rectiligne sur la plus grande part de sa portée pratique car elle chute dès 200 mètres, ce qui réduit sa précision. Elle est également plus grosse et plus lourde ce qui est un handicap logistique, tant stratégiquement en demandant plus de ressources de production et de transport que tactiquement en limitant le nombre de munitions qu'un soldat peut emmener. Des études vont mener à la création d'une nouvelle cartouche, la 5,45x39, légèrement moins puissante mais à la vitesse équivalente à celle de la 5,56x45 OTAN. L'AKM y sera adapté, donnant naissance à l'AK-74 et à son dérivé à crosse pliante l'AKS-74.
AKS-74U, une version raccourcie de l'AK-74
AKS-74U, une version raccourcie de l'AK-74
Bien que descendant directement de l'AKM, l'AK-74 présente de nombreuses différences, la plus apparente est la généralisation du plastique pour la fabrication du chargeur, que le profil de la munition rend moins courbe. Autres changements extérieurs d'importance, l'apparition d'un gros compensateur de recul au bout du canon et de deux excroissances entourant la hausse. Intérieurement, outre un nouveau canon, la taille de la culasse a été réduite et une extension rectangulaire placée à l'arrière du chariot transporteur (entraînant la culasse) isole la cartouche placée en haut du chargeur de la culasse en train de reculer. La fabrication de l'AK-74 vit progressivement s'imposer les matières plastiques ou la bakélite à la place du bois, mais il semble que sur les premiers modèles seule la poignée pistolet était en matière plastique et par la suite les autres parties, à savoir la crosse et le garde-main finirent par être réalisés dans divers matériaux synthétiques, comme la fibre de verre renforcée de polyamide. L'AKS-74 diffère énormément de son prédécesseur l'AKMS car, outre les changements précédents, la traditionnelle crosse pliante en métal, qu'on basculait autour du corps, a cédé la place à un modèle évidé (ou squelette selon les fabrications) qu'on rabat sur le flanc droit ou gauche de l'arme selon les fabrications).
Comme pour l'AKM, une version lourde est aussi produite, le RPK-74, avec son avatar à crosse pliante le RPKS-74, au canon lourd long de 590 mm et à la hausse réglable en dérive et doté d'un compensateur de recul différent. L'arme est approvisionnée par un nouveau chargeur en plastique similaire a celui de l'AK-74 mais contenant 45 cartouches.
En 1979 apparaît l'AKS-74Uou AKSU, une version beaucoup plus courte surtout destiné aux forces spéciales, aux équipages de blindés, extrêmement compacte car longue de 490 mm crosse repliée. le canon est beaucoup plus court avec 210 mm et l'évent de prise de gaz a été rapproché de la chambre, ouvrant la culasse plus tôt donc augmentant la cadence de tir. Ce canon ne permet toutefois pas un tir soutenu et réduit la précision.
Modèles actuels (AK-100) [modifier]
Au moment de l'effondrement de l'URSS l'Armée rouge envisageait de remplacer la famille des fusils Kalachnikov par une arme nouvelle, le Nikonov AN-94. Mais il semble que son coût et sa complexité contraignirent à le réserver aux unités d'élite. Une nouvelle version de l'AK-74, l'AK-74M, a été adoptée en 1991 et devient le fusil standard de l'armée russe. Ce dérivé est peu différent des premiers AK-74 mais sa crosse plastique est repliable sur le côté gauche, où se trouve un rail de montage de lunette de visée. Sa finition est noire, tant au niveau des plastiques que du métal traité par phosphatage.
Pour l'exportation, la firme IZHou IZHMASH, issue de l'ancienne usine d'État n° 100 d'Ijevsk, créa à partir de l'AK-74M une gamme de modèles utilisant les munitions les plus communes du marché, disponibles avec deux longueurs de canons (415 et 314 mm). On trouve ainsi les AK-101 et 102 en 5,56x45 OTAN, les AK-103 et 104 en 7,62x39 et les AK-74M et AK-105 en 5,45x39. Deux nouvelles armes complètent l'ensemble adopté il y a plus de cinquante ans, l'AK-107 et l'AK-108, respectivement en 5,45 et 5,56 mm, qui disposent d'un deuxième piston déplaçant une masselotte destinée à compenser le déplacement de masse vers l'arrière qui, malgré les compensateurs, a toujours causé une élévation du canon durant le tir jugée trop accusée.
Les dérivés étrangers [modifier]
Le premier pays à produire l'AK-47 en-dehors de l'URSS fut la Chine populaire qui acquit la licence de fabrication en 1956, en même temps que celle de la carabine SKS. L'arme, désignée Fusil Type 56, fut déclinée en deux versions, une à crosse fixe en bois et l'autre avec crosse métallique se repliant sous l'arme comme sur l'AKS (Type 56/1). La principale différence avec le modèle d'AK-47 soviétique modifié 1953 est la présence d'une baïonnette fixe repliable sous l'arme. Le mélange de caractéristiques du fusil type 56 avec celles de la copie de la SKS donna naissance aux Fusils Type 63/68, qui est à l'origine des fusils actuels de l'armée chinoise. L'AKM modèle 1959 devint le Type 56/2 qui se vit également doté d'une crosse spécifique, repliable latéralement et non plus sous l'arme. Une version bullpup du type 56 fut produite au début des années 1980, sous le nom de Type 86.
À la même époque la Finlande, ayant de bonne relation avec l'URSS depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, décide elle aussi de prendre une licence de production de l'AK-47. La société Valmet en dérive un modèle local, le RK 62
Dans les années 1970 apparaît une nouvelle versions du fusil, le Valmet Rk.76, dont la carcasse est maintenant fabriquée par estampage, réduisant considérablement sa masse, tandis que le garde-main est de nouveau modifié et enveloppe de nouveau le cylindre de gaz. Pas moins de quatre modèles de crosse sont prévus, W pour une crosse en bois fixe, P pour une en plastique fixe, T pour une crosse tubulaire fixe et TP pour la tubulaire pliante. Les armes sont toujours produites en deux calibres 7,62x39 et 5,56x45. Les plus récentes évolutions sont le Sako Rk.95TP (la firme Sako ayant absorbé Valmet) qui adopte la crosse pliante squelette issue du Galil israélien et le bullpup Valmet 82. Les armes produites par Valmet sont généralement considérées comme les meilleurs modèles dérivés de l'AK-47 car bénéficient d'un usinage et d'une finition supérieures à celles de leurs concurrentes.
Après la Guerre des six jours l'armée israélienne confia à Israël Galili le soin de gérer la conception d'une arme devant remplacer ses FAL et Uzi. Ainsi naquit le Galil, un dérivé du Valmet Rk.62 réalisé avec l'appui des Finlandais qui gagna la compétition en 1973. Les principales améliorations sont l'ajout d'une sécurité supplémentaire sur la poignée pistolet, une crosse squelette inspiré de celle du FAL et un embout cache-flamme sur le canon permettant également de lancer des grenades. Le Galil est décliné en plusieurs versions, AR et ARM, avec un bipied amovible qui sert aussi de coupe fil et de décapsuleur ainsi qu'une poignée de transport. Les deux versions sont disponibles en 7,62 OTAN et 5,56 OTAN. Les Galil SAR et MAR sont des versions courtes en 5,56 avec des canons de 332 et 195 mm. Un autre dérivé de l'ARM en 7,62 est le fusil de précision GALATZ ne tirant qu'en mode semi-automatique. Même si le Galil est une arme très réussie, la fourniture par les USA de nombreux fusils M-16 et CAR-15 à très bas prix, a en pratique limité son statut de fusil standard de l'armée israélienne. Il a toutefois rencontré le succès à l'export, donnant lieu à des productions sous licence en Afrique du Sud sous les nom de Vektor R4 (Galil AR), Vektor R-5 (Galil SAR) et Vektor R-6 (Galil MAR), ainsi qu'en Croatie où une version pourvue d'une lunette de visée grossissant 1,5X et d'une poignée de transport est produite sous le nom de APS 95 par RH-Alan. Vektor propose aussi une arme futuriste dérivée de son R-4, le CR-21, de configuration bullpup et entièrement habillé de polymère, à la lunette de visée rétro éclairée.
Le Vepr ukrainien est une autre version bullpup récente dérivée de l'AK-74, mais elle ne semble pas avoir encore été fournie à l'armée ukrainienne et semble peu pratique car conserve le sélecteur de tir des AK qui se trouve derrière la poignée pistolet.
L'Inde produit sa propre version de l'AK-74 depuis 1988, sous la désignation de INSAS, chambrée en 5,56 OTAN et au sélecteur de tir placé sur la gauche pour être manÅ“uvré par le pouce droit. Cette arme dont il existe une version fusil-mitrailleur emprunte également plusieurs élément au FAL.
Les pays membres du Pacte de Varsovie et anciennement alliés à l'URSS produisirent de nombreux AK plus ou moins modifiés. La Bulgarie produit des copies d'AK-47 du modèle 1953 et des AKM, réputés pour leur solidité : les AKK, AKKS, AKKM et AKKM. La Roumanie produisit sous licence l'AK-47 (AI)et un dérivé de l'AKM, réputé fragile, l'AIM et sa version à crosse pliante AIMS, qui se caractérisait par une poignée pistolet au garde main. La Yougoslavie, produisait le ZASTAVA M70 qui se caractérise par ses capacités de tir de grenades à partir du canon, grâce à un viseur auxiliaire. Cuba produit une copie conforme de l'AKM et la Corée du Nord une copie de l'AK-47 modèle 1953 appelée modèle 58 et une copie de l'AKM modèle 1959 appelé Type 68. Les Types nord-coréens 58 et 68 ont une finition grossière. L'Allemagne de l'Est, produisit ses propres AKM et AKMS, en utilisant au maximum le plastique, sous le nom de MPi-KM. La Hongrie, après avoir produit des AK-47 sous licence (AK-55), construit deux versions originales de l'AKM, l'AMD-65 disponible avec crosse fixe ou pliante, dont le garde-main était remplacé par une poignée pistolet, et l'AKM-63, un AKMS à crosse pliante et chargeur de 5 coups pour tirer des grenades antichars ou antipersonnel. L'Égypte produit le MISR, une copie quasi parfaite de l'AKM. Le MISR version Para reçoit une crosse repliable à droite identique aux modèles est-allemands. Enfin Cuba produisit une version locale de l'AKM. Elle est aussi produite en Algerie qui l'exporte en Afrique et autre pays du tiers monde
Caractéristiques et description [modifier]
La cadence de son tir automatique est de 600 coups par minute.
Certains AK-47 sont plus précis que d'autres. Les plus anciens modèles, les modèles bulgares, les modèles yougoslaves et les plus récents modèles soviétiques ont une précision de 2 minutes d'arc, ce qui est un standard minimum pour toute arme moderne. Les autres modèles ont une précision d'environ 6 minutes d'arc seulement.
Tout d'abord produit par l'usine d'armement soviétique IZH, il devint populaire pendant la Guerre froide. L'AK-47 est plus léger et compact que les fusils utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale, sa portée est plus réduite et il peut tirer par rafales. Il fut le premier fusil d'assaut massivement produit.
L'AK-47 est peu coûteux à fabriquer, plutôt léger et très simple à entretenir, même sur le champ de bataille. Sa réputation de robustesse et de fiabilité n'est plus à faire. Il peut encore tirer après avoir été plongé dans l'eau ou le sable.
Fonctionnement [modifier]
Toutes les armes de la famille Kalachnikov fonctionnent par un emprunt de gaz assuré par un évent situé environ au deux tiers du canon. Les gaz prélevés lors d'un tir poussent un piston solidaire du porte-culasse. Celui-ci recule en entraînant la culasse ce qui imprime à cette dernière une rotation la dégageant des tenons qui la liaient au canon afin de l'y verrouiller avant la percussion. L'ensemble recule en comprimant le ressort récupérateur en épuisant l'énergie du recul. Le ressort récupérateur ramène alors toutes les pièces vers l'avant. La culasse prélève une nouvelle munition entre les lèvres du chargeur et l'introduit dans la chambre en l'y menant sur la rampe d'alimentation, puis elle effectue une nouvelle rotation pour se verrouiller à la chambre et un nouveau tir peut alors se produire, selon la position de la détente et du sélecteur de tir. Ces deux derniers composants contrôlent l'activité du chien qui vient frapper le percuteur pour amorcer la cartouche présente dans la chambre. La détente n'a que deux positions, enfoncée ou relevée, la sélection du mode de tir se fait au niveau du levier latéral qui lui a trois positions:
* sécurité (levier en position haute), le chien est alors verrouillé, le tir est impossible
* coup par coup (levier en position basse), pour le tir semi-automatique
* automatique (levier en position intermédiaire), le chien devient libre tant que la détente est enfoncée. Après le tir de la dernière cartouche d'un chargeur la culasse d'un AK-47 classique n'est pas bloquée en position arrière, ce qui contraint à réarmer après avoir mis en place un chargeur.
Actuellement nous estimons que le fusil AK 47 est l'arme la plus répandue sur le marché noir de l'armement, elle bat le record du nombre d'unités volées, en circulation illégale, ceci étant dû a la rupture du bloc de l'Est. Elle est définie comme l'arme du pauvre en raison de sa forte utilisation dans les conflits civils notamment en Afrique noire. Elle aurait fait plus de victimes que la bombe d'Hiroshima.
Démontage et entretien [modifier]
Le démontage de l'arme est facile. Engager la sûreté (sélecteur de tir en position haute), déposer le chargeur, s'assurer que l'arme ne contient aucune munition, puis conserver le canon pointé de sorte qu'un tir involontaire ne cause aucun dommage.
À l'arrière du corps, au-dessus de la base de la crosse, la tige du ressort récupérateur fait saillie à travers le couvercle, il suffit de la pousser un peu pour libérer ce dernier. Une fois celui-ci retiré, l'ensemble du mécanisme apparaît. La deuxième étape consiste de nouveau à pousser la tige du ressort récupérateur vers l'avant, puis de la soulever légèrement afin d'extraire le mécanisme de l'arme. On peut alors en séparer les divers éléments, à savoir: le ressort récupérateur et sa tige, le chariot porte-culasse et le piston à gaz. La culasse peut être désolidarisée du transporteur par une simple rotation, ce qui libère le percuteur. On peut ensuite séparer la carcasse de l'arme en deux parties, la supérieure contenant le cylindre à gaz. À ce stade, il ne reste plus que le mécanisme du chien et le canon sur l'arme, ce qui permet déjà un entretien correct. Le cylindre et la chambre, ainsi que le piston à gaz et l'intérieur du cylindre, sont la plupart du temps chromés afin de résister à la corrosion et à l'usure. Il est toutefois conseillé de nettoyer l'ensemble après chaque utilisation, d'autant que la plupart des munitions militaires, en particulier soviétiques, chinoises et d'Europe de l’Est, utilisent des amorces corrosives.
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Je suis un con, mais quand je vois ce que les gens intelligents ont fait du monde…La lobotomie est une opération chirurgicale du cerveau, désormais interdite dans de nombreux pays et qui n'est plus considérée comme sérieuse du point de vue médical, autrement que dans des cas où aucun autre traitement n'est envisageable, et qui consiste en une section ou une altération de la substance blanche d'un lobe cérébral. Elle était effectuée dans le but d'interrompre certains circuits neuronaux.
La lobotomie, développée par Freeman et Watts, avait remplacé aux USA la leucotomie laquelle est une intervention moins mutilante :
la leucotomie, qui concerne le lobe préfontal, aussi appelée cingulotomie et qui consiste à détériorer de façon volontaire une partie du lobe préfontal, parfois jusqu’à la région thalamique du cerveau
la sympathectomie, laquelle vise à détruire les nerfs sympathiques.
Ces différentes opérations ont été utilisées pour traiter les maladies mentales, la schizophrénie, l’épilepsie et même les maux de tête chroniques avant de décliner dans les années 1950 avec l’avènement des premiers neuroleptiques. La cingulotomie est toujours utilisée, surtout aux États-Unis et au Royaume-Uni, dans des cas bien sélectionnés, avec succès.
Sommaire
1 Origine et évolution
2 Effets
3 Utilisation actuelle
4 Voir aussi
4.1 Articles connexes
4.2 Liens externes
4.3 Sources
[modifier] Origine et évolution
La leucotomie telle qu'elle fut pratiquée au XXe siècle fut formalisée en 1935 par les neurologues portugais Egas Moniz et Almeida Lima de l'Université de Lisbonne, ce qui leur a valu un Prix Nobel en 1949. Ils affichaient alors 6% de décès suite à l'opération.
Entre 1933 et 1944, certains médecins allemands nazis s'essayèrent à la lobotomie, souvent sans anesthésie ni antiseptique, sur les prisonniers des camps de concentration.
Cependant, la technique consistant à opérer le cerveau, de façon plus ou moins scientifique et plus ou moins maîtrisée, a visiblement été employée depuis longtemps, puisque des traces remontant à 5000 ans avant notre ère laissent penser que de telles opérations étaient pratiquées, probablement de façon rituelle, alors que n'existaient ni anesthésiques, ni désinfectants. Pourtant il semblerait que certains de ces patients aient survécu, dans un état plus ou moins désastreux.
La lobotomie (procédure avec résection élargie de la substance blanche du lobe frontal) connut son essor avec l'invention américaine de Walter Freeman : le pic à glace. Il enfonçait de façon barbare et non scientifique un pic à glace dans le lobe orbitaire après avoir soulevé la paupière (lobotomie trans-orbitale), moyennant parfois une anesthésie locale. Cette avancée reçut alors un grand succès (grand mouvement de "l'hygiène mentale").
Dès les années 50, de sérieux doutes concernant cette pratique commencèrent à se faire entendre et les différents domaines médicaux concernés ont tenté d'établir la viabilité de ce traitement, notamment du fait de sa nature irréversible et barbare et de l'influence éventuelle des drogues et de l'alcool. Avec la découverte des produits neuroactifs plus efficaces et moins dangereux, cette pratique déclina des les années 60.
En 1977, le congrès américain fonda le comité national pour la protection des sujets humains, des biomédecines et de la recherche comportementale (National Committee for the Protection of Human Subjects of Biomedical and Behavioral Research ou NCPHSBBR) afin d'enquêter sur l'efficacité réelle de la lobotomie, aussi bien d'un point de vue éthique que médical. Leur conclusion fut que cette pratique, certes dangereuse, pouvait avoir des effets positifs sur des malades autrement incurables. Cependant, des études plus récentes et l'arrivée de méthodes moins radicales menèrent à une interdiction de la lobotomie dans des pays comme la France, l'Allemagne, le Japon et la plupart des États-Unis.
Aujourd'hui un dérivé de la leucotomie est pratiqué en Grande Bretagne à Cardiff et à Dundee. Les chirurgiens anglais obtiennent de bons résultats chez des patients soigneusement sélectionnés.
La cingulotomie, dérivée de la leucotomie, est toujours pratiquée aux EUA.
[modifier] Effets
Le lobe frontal du cerveau qui est le plus souvent concerné par la lobotomie contrôle un certain nombre de fonctions cognitives avancées ainsi qu'une partie du contrôle moteur. Le contrôle moteur, qui se trouve en profondeur, n'est généralement pas affecté par une opération. Le lobe préfrontal gère l'impulsion, le jugement, le langage, la mémoire, une partie des fonctions motrices, une partie des notions mathématiques et du comportement sexuel, la personnalité, la spontanéité et la sociabilité. Les lobes frontaux aident à formaliser, coordonner, contrôler et à exécuter le comportement.
Ces parties du cerveau ne sont pas à proprement parler vitales, mais au vu des nombreuses fonctions plus ou moins avancées qu'elles contrôlent, une opération mène toujours à une altération, parfois à un radical changement, de la personnalité. Les effets de la lobotomie, parfois recherchés, sont donc une modification de la personnalité, de la spontanéité, de la libido. Parfois, une lobotomie peut aboutir à un état proche de la schizophrénie, parfois elle peut atténuer les effets de cette maladie.
Les patients devenaient généralement asociaux, moins flexibles et perdaient leurs capacités d'adaptation. Cela n'affectait généralement pas le quotient intellectuel des patients, mais limitait leur capacité à résoudre des problèmes abstraits.
[modifier] Utilisation actuelle
La lobotomie est aujourd'hui considérée comme une pratique barbare et extrêmement dangereuse, et on lui préfère systématiquement un traitement médicamenteux. Elle est employée uniquement dans des cas extrêmes, dans le traitement de maladies de l'ordre du trouble obsessionnel compulsif, pour lesquelles aucun traitement médical médicamenteux n'existe. Faute de preuves concernant son efficacité, on ne l'utilise plus pour traiter la schizophrénie. L'efficacité du traitement est quasi nulle (une amélioration observée sur 5 patients sur 18, Baer et al., 1995).
La leucotomie est cependant toujours pratiquée de façon légale dans certains pays, elle est notamment effectuée sous contrôle dans certains états des États-Unis, en Finlande, en Suède, au Royaume-Uni, en Espagne, en Inde, en Belgique et en Hollande. En France, 32 lobotomies furent pratiquées entre 1980 et 1986 d'après un rapport de l'IGAS. La lobotomie est aujourd'hui interdite en FranceLes psychoses sont un ensemble de psychopathologies caractérisées par l'existence d'« épisodes psychotiques ». Au niveau des manifestations, l'épisode psychotique se traduit par une altération du « sens de la réalité » : idées délirantes, hallucinations. Celui-ci, de durée variable, peut-être transitoire (plus d'un jour, moins d'un mois, hors traitement) (exemple : épisode psychotique bref) ou prolongé. L'anosognosie, c'est-à-dire l'absence de conscience de l'état pathologique lors de l'épisode psychotique, est la règle.
Le terme psychose a été repris par de nombreux auteurs, courants théoriques, dans des acceptions parfois radicalement différentes, parfois partiellement partagées. Il s'agit d'un terme générique dont il est difficile de donner une définition précise sans envisager l'ensemble des acceptions les plus courantes et les classifications qui leur correspondent.
Actuellement, la psychose n'est pas considérée comme un diagnostic en soi, mais comme un état associé à certaines pathologies psychiatriques.
La psychose doit par ailleurs être distinguée des déliriums et des démences.
Sommaire
1 Classifications
2 Expérience psychotique
2.1 Hallucination
2.2 Idées délirantes
2.3 Troubles du cours de la pensée
2.4 Anosognosie
2.5 Singularité de l'expérience psychotique
2.5.1 Pathologie sous-jacente
2.5.2 Contexte socio-culturel et expériences de vie
3 Pathologies associées aux états psychotiques aigus
3.1 Pathologies psychiatriques et neuropsychiatriques
3.1.1 Schizophrénie
3.1.2 Maladie bipolaire
3.1.3 Troubles schizoaffectifs
3.1.4 État psychotique bref
3.1.5 Troubles du sommeil
3.1.6 Démences à corps de Lewy
3.2 Toxiques : intoxication et sevrage
3.2.1 Amphétamines : intoxication chronique
3.2.2 Cannabis : intoxication aiguë et chronique
3.2.3 LSD, PCP, scopolamine : intoxication aiguë
3.2.4 Cocaïne : intoxication aiguë
3.2.5 Alcool : intoxication aiguë, sevrage
3.2.6 Benzodiazépine : intoxication aiguë, sevrage
3.2.7 Autres
3.3 Pathologies neurologiques
3.4 Maladies métaboliques et systémiques
3.4.1 Troubles ioniques et métoboliques
3.4.2 Maladies de surcharge
3.4.3 Maladies de système
4 Voir aussi
4.1 Liens internes
4.2 References
5 Références psychanalytiques
[modifier] Classifications
Le DSM-4-TR groupe les psychoses principalement sous le titre "schizophrénies et autres troubles psychotiques" et en partie dans les troubles de l'humeur. On y retrouve la schizophrénie et les troubles schizophréniformes, le trouble bipolaire, les troubles délirants (anciennement, délires chroniques paranoïaques), les "troubles psychotiques brefs" (anciennement considérés comme des bouffées délirantes aïgues sans évolution vers une pathologie chronique), les "troubles psychotiques dûs à…" (toxiques, affection médicale générale) et enfin les troubles psychotiques non-spécifiés, au sein desquels on retrouve notamment certaines formes de psychose puerpérale.
L'épisode psychotique est actuellement considéré comme un dysfonctionnement du système dopaminergique ascendant diffus (voir hypothèse dopaminergique des psychoses). Dans ce sens, la schizophrénie (1,2 % de la population) et la maladie bipolaire, ainsi que leurs formes de transition (troubles schizo-affectifs), représentent les formes les plus répandues de psychoses. Il est difficile pour l'instant d'inclure sur des critères neurobiologiques d'autres pathologies moins étudiées mais comprenant également des épisodes d'altération du sens de la réalité dans le terme "psychose".
Certains, s'inspirant de nosographies alternatives (autres que celles servant de référence internationale : DSM-4-TR, CIM-10), considèrent le terme de psychose dans une acception différente ; soit descriptif d'un groupe de maladie comprenant schizophrénie, psychose maniaco-dépressive (actuellement maladie bipolaire), délires chroniques paranoïaques, psychose puerpérale, paraphrénie et psychose hallucinatoire chronique (trois entités dont l'existence est discutée). La nosographie dérivée des théories psychanalytiques considère qu'un groupe de "structure" "psychotique" de personnalité, définit par opposition aux névroses et du fait de mécanismes psychopathologiques hypothétiques partagés, serait à l'origine des symptômes de ces pathologies. Dans cette perspective, l'autisme est considérée comme une « psychose infantile ».
Ces nosographies alternatives (c’est-à-dire, pour rappel, en désaccord avec le DSM-4-TR), qui sont encore couramment utilisées en France, sont minoritaires dans le reste du monde (l'Argentine et la Belgique francophone mises à part). Elles représentent un regard davantage clinique que statistique et ne cherchent pas forcement à valider ces diagnostics à travers une recherche "scientifique". On notera que, dans les pays précités, le débat sur la pertinence de l'application de critères issus des sciences (dites) exactes au champ des sciences (dites) humaines reste vivace.
Certains auteurs et recherches mettent en avant des facteurs génétiques, comme le montre une étude entre les enfants biologiques et adoptés de familles comportant un parent ayant eu des antécédents psychotiques. Cependant, il est indispensable de pondérer ces assertions : il faut faire la part relative à l'environnement et à l'hérédité dans la détermination de la maladie. C'est pourquoi ces maladies sont dites "multifactorielles", ie. dépendantes de composantes génétiques, développementales et environementales. C'est le modèle "bio-psycho-social" de la psychose ou modèle dit "vulnérabilité-stress". Ce modèle a été introduit pour décrire la schizophrénie et c'est pour cette pathologie qu'il est actuellement le mieux validé.
[modifier] Expérience psychotique
[modifier] Hallucination
Les hallucinations sont définies comme des perceptions en l'absence de stimuli externes. Elles doivent être distinguées des illusions, qui résultent de perceptions altérées de stimuli externes existant, et des hallucinoses, qui sont des perceptions en l'absence de stimuli externes mais avec conservation de la conscience de la nature endogène de la perception.
Celles-ci peuvent affecter toutes les modalités sensorielles (vision, audition, olfaction, goût, toucher) et peuvent aller de sensations relativement simples (sonneries de téléphones, bruits de portes) jusqu'à des expériences complexes durant lesquelles les patients pensent interagir avec des images formées qui s'adressent à eux, qui éventuellement les télécommandent, ou des expériences de vol de pensées, de télépathie...
Une forme particulièrement classique d'hallucination est la perception d'une ou plusieurs voix hallucinées, qui s'adressent au patient ou parlent de lui, sous la forme de phrases plus ou moins longues. L'expérience est d'autant plus perturbante et source de détresse pour le patient que le contenu des hallucinations est fréquemment négatif et qu'il peut être composé d'ordres que le patient se voit contraint d'exécuter. Dans de rares cas, l'expérience hallucinatoire peut être considérée par le patient comme agréable car peu envahissante, n'interférant pas avec son comportement, de contenu positif ou de contenu mystique...
Enfin, certaines hallucinations peuvent se présenter dans le fonctionnement normal du sujet, c'est le cas des hallucinations hypnagogiques, qui apparaissent à l'endormissement, ou au réveil, et qui sont décrites comme le reste imagé ou auditif d'un rêve commencé ou pas terminé.
[modifier] Idées délirantes
Les idées délirantes peuvent avoir des thèmes variés : persécution, mystique/messianique, grandeur, filiation, érotomanie... Leur émergence correspond à des mécanismes également variables : interprétation, intuition... Celles-ci reflètent fréquemment le contenu du système de croyance du patient et sont d'appartenance socio-culturelle. Enfin, un aspect important des idées délirantes est leur aspect structuré (paranoïaque) ou flou (paranoïde).
[modifier] Troubles du cours de la pensée
Ceux-ci traduisent des altérations des mécanismes de pensée et sont classifiés en fonction des modifications du discours qu'ils entrainent. On note de manière non exhaustive : la tachypsychie, la logorrhée, les digressions, la difluence ou relâchement des associations, les circonlocutions, le rationalisme morbide, et à l'opposé de ce dernier : la pauvreté du discours spontané, les barrages, les fadings.
[modifier] Anosognosie
Une des caractéristiques importantes de l'état psychotique est l'absence de conscience de la nature pathologique des symptômes. Classiquement, les patients, lors de ces épisodes, pensent que leur comportement, le contenu de leur pensée et les expériences hallucinatoires qu'ils vivent ne sont en aucune manière bizarres, inhabituelles ou étranges. Cela reste vrai même lorsque les idées délirantes, paranoïdes, sont impossibles. Les patients restent imperméables à toute rationalisation remettant en cause leur vécu. Cependant, cela doit être relativisé, puisqu'en fonction de la sévérité de la pathologie sous-jacente et du degré d'évolution depuis le début de l'épisode psychotique, une critique partielle des symptômes est parfois possible. Le patient conserve un certain insight.
[modifier] Singularité de l'expérience psychotique
[modifier] Pathologie sous-jacente
Les symptômes présentés lors des épisodes psychotiques peuvent être altérés de manière significative lorsque ceux-ci sont associés à un trouble de l'humeur. Par exemple, lors d'épisodes dépressifs majeurs avec caractéristiques psychotiques, les patients présentent fréquemment des idées délirantes de culpabilité ou de persécutions. À l'inverse, lors d'épisodes maniaques délirants, les patients présentent des idées délirantes de grandeurs, de filiations illustres...
[modifier] Contexte socio-culturel et expériences de vie
Souvent, le contenu des idées délirantes ou des hallucinations reflète les croyances du patient, ses préoccupations et ses expériences de vie. Cela rend le vécu de l'état psychotique unique pour chaque patient, malgré des mécanismes physiopathologiques communs.
Toutefois, la validité transculturelle des catégories psychopathologiques est souvent contestée du fait que la formulation d'un diagnostic au sens du DSM-4 par exemple ne tient pas compte des processus sociaux, des dynamiques interactionnelles et de la fonction que remplissent certains phénomènes culturels. De nombreux travaux ethnographiques ont ainsi décrit plusieurs formes de croyances et de pratiques comme la possession et le chamanisme à travers lesquelles l'état modifié de conscience, la transe ou l'extase, qui pourraient être associés à des troubles psychotiques ou à une forme de trouble de la personnalité multiple, sont en fait, dans une culture donnée, des états recherchés qui font l'objet de plusieurs jours de préparation mentale. Cependant, cela ne signifie pas que les possédés ou les chamanes ne soient pas enclins à vivre certains épisodes de détresse psychologique. Encore une fois, l'ethnologie ou l'anthropologie sociale renseignent que la possession, dans sa forme maléfique, peut comprendre une dynamique transférielle liée à l'accumulation de tensions intérieures ou à l'effet d'un contexte social anxiogène. On rapporte également que certains spécialistes de ces cultes de possession et de chamanisme sont souvent des individus qui ont vécu des épisodes de détresse personnelle et qui ont réussi à transformer une expérience négative en expérience positive, reconnue ainsi par les autres membres de la société. Certains auteurs comme L. Peters identifient ces pratiques à une forme primitive de psychothérapie, d'autres comme I. M. Lewis y voient une religion des opprimés: la possession permet de pallier des conditions d'oppression, joue un rôle dans la résolution des conflits personnels, modifie son statut social par la maîtrise de certains pouvoirs "spirituels" ou par l'expression, par l'entremise des dieux ou des démons qui sont impliqués, des plaintes qu'il serait difficile d'exprimer autrement. Ces phénomènes culturels sont beaucoup plus complexes qu'ils n'y paraissent de prime abord. Il semble donc réducteur de les traduire dans les termes d'une réponse culturellement construite à un phénomène universel d'ordre neurophysiologique et ce, même si l'existence de processus dissociatifs et neurophysiologiques doivent être pris en compte.
Bibliographie sélective.
Beattie, J. et J. Middleton, éd., Spirit Mediumship and Society in Africa. New York: Africana, 1969. Bourguignon, E., éd. Religion, Altered States of Consciousness, and Social Change. Columbus: Ohio University Press, 1973. Good BJ., Medicine, rationality and experience: an anthropological perspective. Cambridge University Press, 1994. Obeyesekere, G., Medusa's Hair. Chicago: University of Chicago Press, 1981. Kakar S., Shamans, mystics and doctors: a psychological enquiry into India and its healing tradition. Delhi: Oxford University Press, 1982 Lewis, I., Ecstatic Religion: An Anthropological Study of Spirit Possession and Shamanism, Harmondsworth: Penguin Books, 1971. Turner V., An Ndembu doctor in practice. In : Kiev A., ed. Magic, faith and healing, New York: Free Press, 1964
[modifier] Pathologies associées aux états psychotiques aigus
[modifier] Pathologies psychiatriques et neuropsychiatriques
[modifier] Schizophrénie
Article détaillé : Schizophrénie.
[modifier] Maladie bipolaire
Article détaillé : Trouble bipolaire.
[modifier] Troubles schizoaffectifs
[modifier] État psychotique bref
Les états psychotiques brefs sont caractérisées par la survenue brutale d'un état psychotique aigu intense chez un patient ne présentant pas d'antécédents psychiatriques. Par définition, son évolution est limitée à un ou quelques épisodes durant la vie du patient, sans symptômes intercurrents. Il n'est pas possible à l'heure actuelle de différencier de manière fiable les états psychotiques brefs des états psychotiques aigus inclus dans une pathologie chronique. Souvent, le critère de brutalité d'apparition, d'absence de symptômes prémorbides ou d'antécédents familiaux, le contexte de stress intense psycho-social ou environnemental marquant la survenue de l'épisode, la rapidité d'évolution sous traitement médicamenteux antipsychotique et les faibles doses nécessaires, sont autant d'arguments orientant le diagnostique. Mais, seul un suivi psychiatrique durable et une observation prolongée peuvent à l'heure actuelle valider a posteriori le diagnostic d'état psychotique bref.
[modifier] Troubles du sommeil
[modifier] Démences à corps de Lewy
[modifier] Toxiques : intoxication et sevrage
[modifier] Amphétamines : intoxication chronique
[modifier] Cannabis : intoxication aiguë et chronique
Un lien significatif entre consommation de cannabis et vulnérabilité à la psychose est étayé par un grand nombre d'études scientifiques.
La consommation chronique de cannabis est corrélée à une augmentation de la vulnérabilité aux épisodes psychotiques brefs et à la schizophrénie. Cela signifie que certaines personnes présentant une vulnérabilité à la schizophrénie (par exemple) mais qui n'auraient pas présenté de symptômes de cette maladie durant leur vie dans des conditions de stress habituelles, vont décompenser et entrer dans cette pathologie du fait de leur consommation de cannabis. Le risque relatif est de l'ordre de 4, ce qui signifie que a priori (sans connaître le degré de vulnérabilité d'une personne), une personne a 4 fois plus de chance de présenter une schizophrénie que si elle ne consommait pas de cannabis de manière régulière.
L'intoxication cannabique aiguë est également associée à des états psychotiques aigus. En effet, des décompensations durant des épisodes d'intoxication aïgue cannabique sont décrits. Cependant, il ne s'agit pas de la forme la plus courante de décompensation psychiatrique lors d'intoxication aïgue cannabique. En effet, les attaques de panique (ou crise d'angoisse aiguë) sont courantes.
[modifier] LSD, PCP, scopolamine : intoxication aiguë
[modifier] Cocaïne : intoxication aiguë
[modifier] Alcool : intoxication aiguë, sevrage
L'alcool est très néfaste pour la santé et peut même aller jusqu'à provoquer des effets schizophrènes si on en consomme très régulièrement, on finit par avoir des hallucinations même en étant sobre.
[modifier] Benzodiazépine : intoxication aiguë, sevrage
Les Benzodiazépines sont une classe de medicaments psychotropes. De ce fait, il agissent sur le psyché, sur le psychisme, et le ressenti de la personne qui les prend. Ils sont censés calmer des angoisses, des peurs, mais leur consommation peut ammener à une frénésie consommatoire assez importante. Celle ci s'accompagne de perte de mémoire, de "trous noirs" et d'autres désagréments. L'intoxication aigue de benzodiazepines peut mener à une sorte de coma lorsqu'associé à l'alcool, son grand ami. Seule, cette surconsommation, avec habitude il faut le souligner, n'amène qu'un grand sommeil. Il est sur qu'avec de l'alcool ou autre substance psychotrope, le resultat peut etre different voire fatal.
Le sevrage se passe comme le sevrage d'un anti dépresseur par exemple, c'est à dire, petit à petit. Autrement dit, les doses doivent etre reduites progressivement pour arriver à l'etat initial. Leur relation avec la maladie psychotique est etroite, en effet, lors d'un cas d'une maladie psychotique, on prescrit souvent des benzodiazepines. Mais le problème réside dans le fait que l'épisode psychotique, passager ou récurrent, s'accompagne de consommation excessive de produits psychotropes, ce que sont les benzodiazépines.La maladie de Gilles de la Tourette est une grave affection neurologique qu'on devrait nommer syndrome puisqu'elle se traduit par les diverses manifestations suivantes, à des degrés variables :
troubles obsessionnels-compulsifs (TOC) ;
tics verbaux et sonores : la coprolalie, symptôme touchant entre 10 et 15 % des cas recensés et l'écholalie, plus fréquente ;
tics moteurs (spasmes musculaires) affectant le cou, les membres supérieurs, le tronc et aussi, dans plusieurs cas, le visage avec grimaces et crispations incontrôlées.
Généralement, le syndrome de la Tourette est diagnostiqué vers l'âge de 16 ans. Cependant, la maladie apparaît en moyenne à 11 ans, et on lui connaît une prédominance masculine (3 garçons pour 1 fille).
Il fut décrit en 1885 par le neuropsychiatre français Gilles de La Tourette.
Il est possible de la traiter par des neuroleptiques tels que la risperidone, des antidépresseurs (associés à la neurosécrétion de sérotonine) ou encore des anxiolytiques (benzodiazépines).
À ce jour, l'étiologie est inconnue, mais on suppose qu'il serait causé par une dysfonction de certains récepteurs cérébraux aux neuro-médiateurs. Une de ces substances neuro-médiatrices est la dopamine, et l'hypothèse simplificatrice serait que le syndrome de Gilles de la Tourette est l'opposé de la maladie de Parkinson. Le syndrome de Gilles de la Tourette n'évolue jamais vers la démeUN MYTHE
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DEFINITION
D'après le dictionnaire, un mythe est " un récit imaginaire, d'origine populaire ou littéraire, qui met en scène des personnages extraordinaires, surhumains ou divins, dont les événements fabuleux ou légendaires tantôt retracent l'histoire d'une communauté, tantôt symbolisent des aspects de la condition humaine, tantôt traduisent les croyances, les aspirations ou les angoisses de la collectivité pour laquelle ce mythe a un sens" . Le mythe est donc un récit qui explique les mystères de l'homme et du monde.
En ce sens, on peut légitimement considérer que l'histoire de Tristan et d'Yseut est un mythe car la vie des héros nous interroge sur le bien et le mal, l'innocence et la culpabilité, l'amour passion et la raison, le libre arbitre et la fatalité, autant de questions qui hantent l'homme depuis toujours.
Par ailleurs, un mythe suppose qu'il est transmis de siècle en siècle, même si sa forme initiale est changée. Tel est bien le cas de Tristan et d'Yseut qui, depuis le moyen-âge, parcourent la littérature. Depuis Béroul et ses prédécesseurs, l'histoire des deux amants connut des réécritures multiples et variées : poésie, roman, théâtre, opéra, cinéma.
Tristan et Yseut sont devenus les figures emblématiques de l'amour impossible. Ce sont des archétypes qui servent de référence à partir desquels on a cré&ea
Prenez l'habitude de bien baiser votre femme, vous lui éviterez le dérangement d'aller se faire baiser par vos copains.
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