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Dark-Vador

Pilier

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Ajouté le : 20/07/2007 14:55
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Dark-Vador

Pilier

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Ajouté le : 21/07/2007 14:36
Message :

silence

silence nom commun - masculin ( silences )
Definition :

1. fait de ne pas dire, volontairement ou par impossibilité, les informations ou l'opinion (que l'on a au sujet de quelque chose)
Synonyme: mutisme
(garder le silence sur quelque chose) (un silence coupable) (loi du silence)

2. absence de bruits environnants
Synonyme: calme
(le silence de la campagne)

3. arrêt prolongé des conversations et des bruits volontaires
(minute de silence) (demander le silence aux spectateurs) (silence de mort)

4. moment sans paroles
(un court silence)

5. absence d'indication explicite
Synonyme: lacune
(le silence des textes sur ce point)

6. interruption du son musical faisant partie de la partition
(la notation des notes et des silences)


silence interjection
Definition :

1. se dit pour demander impérativement l'arrêt des conversations et des bruits volontaires
(silence, silence s'il vous plaît!)


en silence locution adverbiale
Definition :

1. sans parler ni faire de bruit volontaire
Synonyme: silencieusement
(se dévisager en silence)

2. sans se révolter
(refuser de mourir en silence)


passer sous silence locution verbale
Definition :

1. s'abstenir délibérément de mentionner
(passer sous silence certains agissements)


réduire au silence locution verbale
Definition :

1. empêcher (quelqu'un ou quelque chose) de s'exprimer
Synonyme: bâillonner
Synonyme: museler


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Dark-Vador

Pilier

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Ajouté le : 21/07/2007 14:37
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Verdun, bataille de
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Tranchée à VerdunTranchée à Verdun
3 éléments
Plan de l'article
Présentation ; L’offensive allemande ; La contre-offensive française ; La « boucherie » de Verdun
1
Présentation
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Verdun, bataille de, engagement militaire majeur de la Première Guerre mondiale opposant Français et Allemands, à proximité de la ville de Verdun (département de la Meuse). Livrée entre février et décembre 1916, la bataille a marqué un tournant décisif de la guerre sur le front français et constitue aujourd’hui l’un de ses principaux symboles.

À partir de 1915, la guerre de mouvement fait place à une guerre de tranchées sur un front stabilisé. Le secteur de Verdun reste un point d’appui du front français et constitue un saillant dans les lignes allemandes. En décembre 1915, le chef du grand état-major allemand, Erich von Falkenhayn, décide d’attaquer ce point stratégique pour infliger un maximum de pertes aux armées franco-britanniques et, misant sur l’effet psychologique, contraindre la France à capituler. Le stratège allemand place au cÅ“ur de son dispositif l’artillerie, qui doit préserver les pertes de ses troupes.
2
L’offensive allemande
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Le 21 février 1916 à 7 h 15 commence une préparation d’artillerie d’une intensité sans précédent qui écrase les forts entourant Verdun. Le premier assaut est lancé, à 16 h 45, sous le commandement du Kronprinz, le fils de l’empereur Guillaume II. Par des attaques successives limitées et contenues, l’avancée des troupes allemandes sur la rive droite de la Meuse refoule les Français, qui opposent cependant une défense inattendue. Les Allemands se rendent maîtres du bois des Caures (21 février) puis, après avoir pénétré la deuxième ligne de défense française, du fort de Douaumont (25 février).

Du côté français, le général Philippe Pétain, commandant de la IIe armée, prend la direction des opérations (26 février). Il organise une relève des troupes grâce à la « Voie sacrée », petite route réservée aux camions transportant les soldats, reliant Bar-le-Duc à Verdun. Malgré de lourdes pertes, les Allemands attaquent sur la rive gauche de la Meuse, s’emparant du bois de Cumières (7 mars), du Mort-Homme (14 mars), de Vaux (31 mars) et de la côte 304 (24 mai). Mais les Français résistent avec détermination et, dès le mois d'avril, l’armée de l’air contrôle le ciel de Verdun.
3
La contre-offensive française
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Le 1er mai 1916, Philippe Pétain reçoit le commandement du groupe des armées du Centre et le général Nivelle, qui lui succède, passe à la contre-attaque. Celle-ci donne alors lieu à des opérations meurtrières et vaines, comme la première reprise de Douaumont par le général Charles Mangin (22-24 mai).

Ayant repris l’offensive le 21 juin, les Allemands maîtrisent Thiaumont, Fleury-devant-Douaumont (24 juin) et les abords de Froideterre. Du reste, la bataille de la Somme prévue par les états-majors français et britannique en décembre 1915, (donc avant l’offensive allemande sur Verdun) ayant été maintenue, les Allemands sont dans l’obligation d’alléger leur dispositif offensif sur Verdun. Le cours de la bataille s’en trouve bouleversé.

Après la dernière offensive allemande sur le fort de Souville (11-12 juillet), les Français prennent l’initiative des engagements : malgré la supériorité de son artillerie lourde, l’armée allemande n’a donc pas atteint ses objectifs. Falkenhayn, père de la « stratégie d’usure » adoptée pendant la bataille, démissionne en août, remplacé par Paul von Hindenburg et Erich Ludendorff.

Le 24 septembre 1916, les Français, commandés par Mangin, avancent sur un front de 6 km et reprennent successivement possession de Douaumont (24 octobre), Vaux (2 novembre), Bezonvaux et Vacherauville (15 décembre). Finalement, Guillaumat achève la reconquête de positions, détenues par les Français en février 1917.
4
La « boucherie » de Verdun
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Aussi meurtrière qu’inutile sur le plan militaire (le front ne bouge quasiment pas), les trois cents points de combat de Verdun, d’une rare violence, constituent un très fort symbole. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’exagération a entouré le bilan de cette année terrible.

Il n’en reste pas moins que la « boucherie » de Verdun a coûté la vie à 163 000 Français et 143 000 Allemands et blessé plus de 400 000 hommes. Lourd tribut de guerre, les terres ont été dévastées par 31 millions d’obus, Verdun est devenu un des plus hauts lieux de mémoire de la Grande Guerre avec son mémorial et ses infinis cimetières.


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môôw

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Enregistré le 15/11/2006
Messages: 365
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Ajouté le : 22/07/2007 17:24
Message :


Yo! http://ticoinsympa.podzone.net/index.html
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TILL

Titulaire

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Messages: 499
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Ajouté le : 22/07/2007 17:25
Message :

il est minuscule se poste c'est tou t ce qu etu peut faire v@dor ?
tu me decois...


mort au vaches !!! ou pas ...
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Dark-Vador

Pilier

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Ajouté le : 22/07/2007 17:45
Message :

koiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!!


ok mon kiki!


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Dark-Vador

Pilier

Enregistré le 12/04/2007
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Ajouté le : 22/07/2007 17:48
Message :

Le desart eagle:

Le Desert Eagle est un pistolet semi-automatique particulièrement imposant et puissant. Contrairement à l'immense majorité des pistolets semi-automatiques dont le mécanisme est opéré par le recul, celui du Desert Eagle est actionné par un emprunt de gaz, donc par les gaz émis par la combustion lors du tir. Ce système habituellement utilisé sur les fusils ou les mitrailleuses permet de tirer des munitions de grande puissance dans un pistolet alors que cette tâche est généralement dévolue au revolver et permet de ne mettre la culasse en mouvement qu'une fois que la balle a quitté le canon.

Outre une capacité légèrement supérieure à celle d'un revolver, le Desert Eagle bénéficie également d'un recul perçu plus faible que celui d'un revolver grâce :

* au mouvement de la culasse qui restitue l'énergie du recul dans la durée alors que le recul du revolver s'applique directement et sans délai au bras du tireur,
* au mécanisme emprunt de gaz qui réduit l'énergie des gaz ne participant pas à la propulsion de la balle s'échappant par la bouche de l'arme, tout en assurant une action moins brutale de la culasse,

Par ailleurs la largeur de sa poignée qui répartit bien le choc du recul mais le rend difficile à utiliser par des tireurs ayant de petites mains.

Il a été produit par IMI (Israel Military Industries) et mis sur le marché en 1981 dans sa première version chambrée en .357 Magnum. En 1986 une version .44 Magnum a été commercialisée. Mais les concepteurs du Desert Eagle ne se sont pas arrêtés là puisqu'ils ont développé une version chambrée pour une munition spécifique, d'un calibre inhabituel pour une arme de poing contemporaine construite en série, le .50 Action Express.

Le Desert Eagle est un tour de force technique qui suscite l'admiration des amateurs d'armes de poing de gros calibre. Le cinéma s'est rapidement approprié ce pistolet que l'on voit apparaître dans de très nombreux films.

En plus de présenter une capacité limitée (7 à 9 coups selon les modèles), sa masse et son encombrement le rendent difficile à porter en permanence comme arme de défense. Par ailleurs, comme toutes les armes de poing il est impropre au rôle d'arme d'assaut. Par conséquent, et contrairement à une conception largement répandue par son apparition dans de très nombreux films d'action et jeux vidéo, il n'est pas employé par les forces militaires ou de police.

Il rencontre un vif succès sur le marché civil pour le tir récréatif à sensations fortes, les compétitions de tir à la silhouette métallique et la chasse.

Pour convertir un pistolet vers certains autres calibres il suffit de disposer du canon dont la chambre est au calibre souhaité. C'est le cas des conversions entre deux des calibres suivants : .50 AE, .44 Mag. et .440 Cor-Bon.

La version Mark XIX (2005) n'est plus chambrée qu'en .357 Magnum, .44 Magnum et .50



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Je suis un con, mais quand je vois ce que les gens intelligents ont fait du monde… L'AK-47 (Avtomat Kalachnikova modèle 1947), souvent connu sous le nom de Kalachnikov, est un fusil d'assaut créé en 1945 et fabriqué en 1947 par le soviétique Mikhaïl Kalachnikov. Cette arme est le premier modèle d'une famille.

Son coût très faible, sa robustesse, sa fiabilité et sa grande facilité d'entretien le rendent extrêmement populaire, en particulier auprès des combattants de pays à IDH faible et moyen.

Entre 70 à 110 millions d'exemplaires furent construits et la production des plus récents modèles continue, ce qui fait du fusil d'assaut AK-47 "kalachnikov" le plus répandu dans le monde.

Gestation et naissance [modifier]

La naissance de cette arme légendaire est d'abord celle de sa munition, une cartouche de calibre 7,62 mm longue de 39 mm, dite 7,62×39, qui s'inspire de la Mauser 7,92 mm dite Kurz (courte) dont un exemplaire soustrait aux troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale servit de modèle.

La plupart des armées utilisaient des fusils au mieux semi-automatique, comme le M1 Garand, mais plus généralement à verrou. Ces armes chambraient des cartouches longues, comme la 7,92x57 Mauser, puissantes et efficaces à longue portée. Mais la faible cadence de tir, l'encombrement et le fort recul constituaient autant d'inconvénients et les pistolets mitrailleurs, comme le MP40 allemand, étaient donc souvent préférés en combat rapproché quoique leur munition d'arme de poing rendait le tir peu efficace à plus de cent mètres. Des études soviétiques montrèrent que même à faible distance une épaisse tenue d'hiver arrêtait parfois leurs balles. L'emploi combiné du fusil et du pistolet-mitrailleur contraignait par ailleurs à pourvoir l'infanterie en deux types de munitions d'armes d'épaule.

Les militaires allemands eurent l'intuition que la munition du fusil de guerre, conçue pour tirer efficacement à près de huit cent mètres, était trop puissante pour les distances réelles d'engagement, généralement inférieures à quatre cent mètres. Ils créèrent donc une nouvelle cartouche, en diminuant la charge propulsive donc la longueur de l'étui de moitié, ainsi qu'une arme révolutionnaire pour l'utiliser, nommée Sturmgewehr 44. L'Armée rouge disposa vite de quelques exemplaires et apprécia cette approche au point de faire développer, par Elisarov et Semine, l'équivalent à partir de sa 7,62x54 Nagant. La cartouche 7,62x39 qui en résulta fut adoptée en 1943 et les fabricants d'armes soviétiques conçurent les armes correspondantes.

Mikhaïl Kalachnikov, sergent dans une division blindée, commence à dessiner des armes alors qu'il est à l'hôpital et en convalescence, après avoir été blessé au cours de la bataille de Briansk. Son premier modèle, créé en 1942, est un pistolet mitrailleur écarté au profit du PPS-43 de Soudarev. Sa carabine semi-automatique de 1945 échoue face à celle de Simonov, la SKS, qui entre en service en 1946. Il conçoit alors, entre 1945 et 1949, plusieurs modèles expérimentaux de fusils d'assaut jugés intéressants par les autorités soviétiques, puis quitte l'armée et est embauché à l'usine d'armement IZHMASH, d'Ijevsk. Bien qu'il ait examiné un Stg 44 en 1946, Mikhaïl Kalachnikov nie fermement avoir copié les modèles allemands et italiens, ce que confirme la comparaison des armes, en dépit d'une certaine similitude générale, leurs principes de fonctionnement sont différents. Par contre il semble qu'il se soit inspiré du M1 Garand et des armes de Browning lors de la conception de la culasse rotative et du chien.

En 1949 l'armée soviétique adopte, sous la désignation d'AK-47, une de ses études de 1947 en tant que fusil réglementaire dans l'infanterie motorisée. Une version à crosse pliante, destinée au parachutistes et aux équipages de blindés, est aussi mise en service sous le nom d'AKS. L'arme, bien que satisfaisante, est constamment modernisée, surtout dans le but de simplifier sa production, encore compliquée. Après plusieurs modèles expérimentaux en 1950 et 1951, une nouvelle version est adoptée par l'armée rouge en 1953. Sa désignation reste AK-47 mais elle est souvent qualifiée version légère car ne pèse plus que 3,8 kilogrammes chargée (au lieu de 4,3), grâce à l'emploi d'un fût usiné intégrant le verrou de culasse. Le premier modèle de poignée pistolet, constitué d'une armature métallique soudée et habillée de demi-flasques en bois, est remplacé par un unique morceau de bois vissé. Les chargeurs auparavant lisses sont allégés et voient leurs flancs rigidifiés par l'adjonction de bandes métalliques de renfort et une baïonnette apparaît. Cette version sera la plus produite des AK-47, il en existe également une version à crosse pliante.

Le Kalachnikov économique, l'AKM [modifier]

L'AK-47 rencontre un succès important mais, même dans sa version de 1953, de nombreux défauts de jeunesse subsistent et la construction usinée de certains de ses éléments l'allège mais en augmente le temps de fabrication. Kalachnikov et son équipe continuent donc à tenter de l'amélioration et plusieurs modèles expérimentaux naîtront. Outre la simplification de la construction les aménagements visent à réduire encore sa masse et à améliorer sa précision en tir automatique. En 1955 la construction de la carcasse par estampage et rivetage réapparaît mais le bois massif des premières séries est remplacé par du contreplaqué de bouleau, léger et peu coûteux. Le mécanisme de détente est pourvu d'un retardateur pour interdire la percussion précoce (avant verrouillage) d'une cartouche. Par ailleurs, le cylindre de récupération des gaz est aussi amélioré et la hausse, auparavant graduée jusqu'à 800 mètres, est portée jusqu'à 1000. Les résultats sont spectaculaires, la masse de l'arme chutant de 4,3 kg à 3,14, le coût et le temps de construction sont aussi considérablement réduits. Une nouvelle baïonnette est conçue pour être articulée sur son fourreau rigide, formant ainsi une pince destinée à couper les fils de fer barbelés. Le nouveau fusil est adopté par l'Armée rouge en 1959, sous le nom d'AKM, puis mise en service en 1961. La version avec crosse pliante en métal embouti destinée aux équipages de blindés, aux parachutistes et aux fantassins des BMP, nommée AKMS, porte la longueur de l'arme de 868 à 699 millimètres.
Un RPK avec un chargeur de 75 coups
Un RPK avec un chargeur de 75 coups

L'arrivée de l'AKM marque la naissance d'une nouvelle arme de la famille. Appelée Kalachnikov RPK, il s'agit d'une version lourde de l'AKM, destiné à remplacer le RPD donc à fournir des tirs d'appui à l'échelon du groupe de combat. L'arme est pourvue d'un bipied repliable, d'un canon plus long (591 mm contre 415) et plus épais, ce qui lui permet de tirer légèrement plus loin et plus longtemps. La carcasse est aussi renforcée et la crosse est celle du RPD. Sa hausse est pourvue d'un système de déport latéral et deux types de chargeurs peuvent être utilisé à la place de ceux de l'AKM, l'un du même type que le standard mais plus long contient 40 cartouches, l'autre est un tambour abritant 75 cartouches. Toutefois aucun mode de changement rapide du canon n'est prévu et la cadence pratique reste donc limitée du fait de son échauffement. Comme pour la version normale, un modèle à crosse pliante RPKS est prévu.

La mitrailleuse polyvalente PK ainsi que le fusil de précision SVD, nés au début des années 1960, emploient le mécanisme de l'AKM mais sont par ailleurs différentes et tirent la cartouche longue de 7,62x54.

En 1963, en une nouvelle refonte, l'AKM est équipé d'un compensateur de recul, un embout biseauté qui contre en partie la tendance de l'arme à remonter lors du tir. La baïonnette est aussi modernisée, sa forme est retravaillée et son fourreau est dorénavant en matière plastique. Cette dernière remplacera définitivement le bois dans la construction de l'arme en 1974 et sera le matériau de certains chargeurs. Les AKM peuvent être dotés de nombreux accessoires, par exemple le silencieux PBS et la lunette de tir de nuit NSPU. L'AKMS emploie un chargeur semi-circulaire de cent coups qui s'attache sur la fixation de baïonnette. Un lance-grenade adaptable sous le canon est aussi développé pour l'AKM, le 6G15, lançant des grenades de 40 mm.

Le passage au petit calibre, l'AK-74 [modifier]
l'AK-74
l'AK-74

L'apparition du M16 avec sa munition rapide de 5,56x45, fait prendre conscience aux soviétiques que, si la 7,62x39 est une munition efficace et éprouvée, la trajectoire de sa balle assez lourde et moins rapide n'est pas rectiligne sur la plus grande part de sa portée pratique car elle chute dès 200 mètres, ce qui réduit sa précision. Elle est également plus grosse et plus lourde ce qui est un handicap logistique, tant stratégiquement en demandant plus de ressources de production et de transport que tactiquement en limitant le nombre de munitions qu'un soldat peut emmener. Des études vont mener à la création d'une nouvelle cartouche, la 5,45x39, légèrement moins puissante mais à la vitesse équivalente à celle de la 5,56x45 OTAN. L'AKM y sera adapté, donnant naissance à l'AK-74 et à son dérivé à crosse pliante l'AKS-74.
AKS-74U, une version raccourcie de l'AK-74
AKS-74U, une version raccourcie de l'AK-74

Bien que descendant directement de l'AKM, l'AK-74 présente de nombreuses différences, la plus apparente est la généralisation du plastique pour la fabrication du chargeur, que le profil de la munition rend moins courbe. Autres changements extérieurs d'importance, l'apparition d'un gros compensateur de recul au bout du canon et de deux excroissances entourant la hausse. Intérieurement, outre un nouveau canon, la taille de la culasse a été réduite et une extension rectangulaire placée à l'arrière du chariot transporteur (entraînant la culasse) isole la cartouche placée en haut du chargeur de la culasse en train de reculer. La fabrication de l'AK-74 vit progressivement s'imposer les matières plastiques ou la bakélite à la place du bois, mais il semble que sur les premiers modèles seule la poignée pistolet était en matière plastique et par la suite les autres parties, à savoir la crosse et le garde-main finirent par être réalisés dans divers matériaux synthétiques, comme la fibre de verre renforcée de polyamide. L'AKS-74 diffère énormément de son prédécesseur l'AKMS car, outre les changements précédents, la traditionnelle crosse pliante en métal, qu'on basculait autour du corps, a cédé la place à un modèle évidé (ou squelette selon les fabrications) qu'on rabat sur le flanc droit ou gauche de l'arme selon les fabrications).

Comme pour l'AKM, une version lourde est aussi produite, le RPK-74, avec son avatar à crosse pliante le RPKS-74, au canon lourd long de 590 mm et à la hausse réglable en dérive et doté d'un compensateur de recul différent. L'arme est approvisionnée par un nouveau chargeur en plastique similaire a celui de l'AK-74 mais contenant 45 cartouches.

En 1979 apparaît l'AKS-74Uou AKSU, une version beaucoup plus courte surtout destiné aux forces spéciales, aux équipages de blindés, extrêmement compacte car longue de 490 mm crosse repliée. le canon est beaucoup plus court avec 210 mm et l'évent de prise de gaz a été rapproché de la chambre, ouvrant la culasse plus tôt donc augmentant la cadence de tir. Ce canon ne permet toutefois pas un tir soutenu et réduit la précision.

Modèles actuels (AK-100) [modifier]

Au moment de l'effondrement de l'URSS l'Armée rouge envisageait de remplacer la famille des fusils Kalachnikov par une arme nouvelle, le Nikonov AN-94. Mais il semble que son coût et sa complexité contraignirent à le réserver aux unités d'élite. Une nouvelle version de l'AK-74, l'AK-74M, a été adoptée en 1991 et devient le fusil standard de l'armée russe. Ce dérivé est peu différent des premiers AK-74 mais sa crosse plastique est repliable sur le côté gauche, où se trouve un rail de montage de lunette de visée. Sa finition est noire, tant au niveau des plastiques que du métal traité par phosphatage.

Pour l'exportation, la firme IZHou IZHMASH, issue de l'ancienne usine d'État n° 100 d'Ijevsk, créa à partir de l'AK-74M une gamme de modèles utilisant les munitions les plus communes du marché, disponibles avec deux longueurs de canons (415 et 314 mm). On trouve ainsi les AK-101 et 102 en 5,56x45 OTAN, les AK-103 et 104 en 7,62x39 et les AK-74M et AK-105 en 5,45x39. Deux nouvelles armes complètent l'ensemble adopté il y a plus de cinquante ans, l'AK-107 et l'AK-108, respectivement en 5,45 et 5,56 mm, qui disposent d'un deuxième piston déplaçant une masselotte destinée à compenser le déplacement de masse vers l'arrière qui, malgré les compensateurs, a toujours causé une élévation du canon durant le tir jugée trop accusée.

Les dérivés étrangers [modifier]

Le premier pays à produire l'AK-47 en-dehors de l'URSS fut la Chine populaire qui acquit la licence de fabrication en 1956, en même temps que celle de la carabine SKS. L'arme, désignée Fusil Type 56, fut déclinée en deux versions, une à crosse fixe en bois et l'autre avec crosse métallique se repliant sous l'arme comme sur l'AKS (Type 56/1). La principale différence avec le modèle d'AK-47 soviétique modifié 1953 est la présence d'une baïonnette fixe repliable sous l'arme. Le mélange de caractéristiques du fusil type 56 avec celles de la copie de la SKS donna naissance aux Fusils Type 63/68, qui est à l'origine des fusils actuels de l'armée chinoise. L'AKM modèle 1959 devint le Type 56/2 qui se vit également doté d'une crosse spécifique, repliable latéralement et non plus sous l'arme. Une version bullpup du type 56 fut produite au début des années 1980, sous le nom de Type 86.

À la même époque la Finlande, ayant de bonne relation avec l'URSS depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, décide elle aussi de prendre une licence de production de l'AK-47. La société Valmet en dérive un modèle local, le RK 62

Dans les années 1970 apparaît une nouvelle versions du fusil, le Valmet Rk.76, dont la carcasse est maintenant fabriquée par estampage, réduisant considérablement sa masse, tandis que le garde-main est de nouveau modifié et enveloppe de nouveau le cylindre de gaz. Pas moins de quatre modèles de crosse sont prévus, W pour une crosse en bois fixe, P pour une en plastique fixe, T pour une crosse tubulaire fixe et TP pour la tubulaire pliante. Les armes sont toujours produites en deux calibres 7,62x39 et 5,56x45. Les plus récentes évolutions sont le Sako Rk.95TP (la firme Sako ayant absorbé Valmet) qui adopte la crosse pliante squelette issue du Galil israélien et le bullpup Valmet 82. Les armes produites par Valmet sont généralement considérées comme les meilleurs modèles dérivés de l'AK-47 car bénéficient d'un usinage et d'une finition supérieures à celles de leurs concurrentes.

Après la Guerre des six jours l'armée israélienne confia à Israël Galili le soin de gérer la conception d'une arme devant remplacer ses FAL et Uzi. Ainsi naquit le Galil, un dérivé du Valmet Rk.62 réalisé avec l'appui des Finlandais qui gagna la compétition en 1973. Les principales améliorations sont l'ajout d'une sécurité supplémentaire sur la poignée pistolet, une crosse squelette inspiré de celle du FAL et un embout cache-flamme sur le canon permettant également de lancer des grenades. Le Galil est décliné en plusieurs versions, AR et ARM, avec un bipied amovible qui sert aussi de coupe fil et de décapsuleur ainsi qu'une poignée de transport. Les deux versions sont disponibles en 7,62 OTAN et 5,56 OTAN. Les Galil SAR et MAR sont des versions courtes en 5,56 avec des canons de 332 et 195 mm. Un autre dérivé de l'ARM en 7,62 est le fusil de précision GALATZ ne tirant qu'en mode semi-automatique. Même si le Galil est une arme très réussie, la fourniture par les USA de nombreux fusils M-16 et CAR-15 à très bas prix, a en pratique limité son statut de fusil standard de l'armée israélienne. Il a toutefois rencontré le succès à l'export, donnant lieu à des productions sous licence en Afrique du Sud sous les nom de Vektor R4 (Galil AR), Vektor R-5 (Galil SAR) et Vektor R-6 (Galil MAR), ainsi qu'en Croatie où une version pourvue d'une lunette de visée grossissant 1,5X et d'une poignée de transport est produite sous le nom de APS 95 par RH-Alan. Vektor propose aussi une arme futuriste dérivée de son R-4, le CR-21, de configuration bullpup et entièrement habillé de polymère, à la lunette de visée rétro éclairée.

Le Vepr ukrainien est une autre version bullpup récente dérivée de l'AK-74, mais elle ne semble pas avoir encore été fournie à l'armée ukrainienne et semble peu pratique car conserve le sélecteur de tir des AK qui se trouve derrière la poignée pistolet.

L'Inde produit sa propre version de l'AK-74 depuis 1988, sous la désignation de INSAS, chambrée en 5,56 OTAN et au sélecteur de tir placé sur la gauche pour être manÅ“uvré par le pouce droit. Cette arme dont il existe une version fusil-mitrailleur emprunte également plusieurs élément au FAL.

Les pays membres du Pacte de Varsovie et anciennement alliés à l'URSS produisirent de nombreux AK plus ou moins modifiés. La Bulgarie produit des copies d'AK-47 du modèle 1953 et des AKM, réputés pour leur solidité : les AKK, AKKS, AKKM et AKKM. La Roumanie produisit sous licence l'AK-47 (AI)et un dérivé de l'AKM, réputé fragile, l'AIM et sa version à crosse pliante AIMS, qui se caractérisait par une poignée pistolet au garde main. La Yougoslavie, produisait le ZASTAVA M70 qui se caractérise par ses capacités de tir de grenades à partir du canon, grâce à un viseur auxiliaire. Cuba produit une copie conforme de l'AKM et la Corée du Nord une copie de l'AK-47 modèle 1953 appelée modèle 58 et une copie de l'AKM modèle 1959 appelé Type 68. Les Types nord-coréens 58 et 68 ont une finition grossière. L'Allemagne de l'Est, produisit ses propres AKM et AKMS, en utilisant au maximum le plastique, sous le nom de MPi-KM. La Hongrie, après avoir produit des AK-47 sous licence (AK-55), construit deux versions originales de l'AKM, l'AMD-65 disponible avec crosse fixe ou pliante, dont le garde-main était remplacé par une poignée pistolet, et l'AKM-63, un AKMS à crosse pliante et chargeur de 5 coups pour tirer des grenades antichars ou antipersonnel. L'Égypte produit le MISR, une copie quasi parfaite de l'AKM. Le MISR version Para reçoit une crosse repliable à droite identique aux modèles est-allemands. Enfin Cuba produisit une version locale de l'AKM. Elle est aussi produite en Algerie qui l'exporte en Afrique et autre pays du tiers monde

Caractéristiques et description [modifier]

La cadence de son tir automatique est de 600 coups par minute.

Certains AK-47 sont plus précis que d'autres. Les plus anciens modèles, les modèles bulgares, les modèles yougoslaves et les plus récents modèles soviétiques ont une précision de 2 minutes d'arc, ce qui est un standard minimum pour toute arme moderne. Les autres modèles ont une précision d'environ 6 minutes d'arc seulement.

Tout d'abord produit par l'usine d'armement soviétique IZH, il devint populaire pendant la Guerre froide. L'AK-47 est plus léger et compact que les fusils utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale, sa portée est plus réduite et il peut tirer par rafales. Il fut le premier fusil d'assaut massivement produit.

L'AK-47 est peu coûteux à fabriquer, plutôt léger et très simple à entretenir, même sur le champ de bataille. Sa réputation de robustesse et de fiabilité n'est plus à faire. Il peut encore tirer après avoir été plongé dans l'eau ou le sable.

Fonctionnement [modifier]

Toutes les armes de la famille Kalachnikov fonctionnent par un emprunt de gaz assuré par un évent situé environ au deux tiers du canon. Les gaz prélevés lors d'un tir poussent un piston solidaire du porte-culasse. Celui-ci recule en entraînant la culasse ce qui imprime à cette dernière une rotation la dégageant des tenons qui la liaient au canon afin de l'y verrouiller avant la percussion. L'ensemble recule en comprimant le ressort récupérateur en épuisant l'énergie du recul. Le ressort récupérateur ramène alors toutes les pièces vers l'avant. La culasse prélève une nouvelle munition entre les lèvres du chargeur et l'introduit dans la chambre en l'y menant sur la rampe d'alimentation, puis elle effectue une nouvelle rotation pour se verrouiller à la chambre et un nouveau tir peut alors se produire, selon la position de la détente et du sélecteur de tir. Ces deux derniers composants contrôlent l'activité du chien qui vient frapper le percuteur pour amorcer la cartouche présente dans la chambre. La détente n'a que deux positions, enfoncée ou relevée, la sélection du mode de tir se fait au niveau du levier latéral qui lui a trois positions:

* sécurité (levier en position haute), le chien est alors verrouillé, le tir est impossible
* coup par coup (levier en position basse), pour le tir semi-automatique
* automatique (levier en position intermédiaire), le chien devient libre tant que la détente est enfoncée. Après le tir de la dernière cartouche d'un chargeur la culasse d'un AK-47 classique n'est pas bloquée en position arrière, ce qui contraint à réarmer après avoir mis en place un chargeur.

Actuellement nous estimons que le fusil AK 47 est l'arme la plus répandue sur le marché noir de l'armement, elle bat le record du nombre d'unités volées, en circulation illégale, ceci étant dû a la rupture du bloc de l'Est. Elle est définie comme l'arme du pauvre en raison de sa forte utilisation dans les conflits civils notamment en Afrique noire. Elle aurait fait plus de victimes que la bombe d'Hiroshima.

Démontage et entretien [modifier]

Le démontage de l'arme est facile. Engager la sûreté (sélecteur de tir en position haute), déposer le chargeur, s'assurer que l'arme ne contient aucune munition, puis conserver le canon pointé de sorte qu'un tir involontaire ne cause aucun dommage.

À l'arrière du corps, au-dessus de la base de la crosse, la tige du ressort récupérateur fait saillie à travers le couvercle, il suffit de la pousser un peu pour libérer ce dernier. Une fois celui-ci retiré, l'ensemble du mécanisme apparaît. La deuxième étape consiste de nouveau à pousser la tige du ressort récupérateur vers l'avant, puis de la soulever légèrement afin d'extraire le mécanisme de l'arme. On peut alors en séparer les divers éléments, à savoir: le ressort récupérateur et sa tige, le chariot porte-culasse et le piston à gaz. La culasse peut être désolidarisée du transporteur par une simple rotation, ce qui libère le percuteur. On peut ensuite séparer la carcasse de l'arme en deux parties, la supérieure contenant le cylindre à gaz. À ce stade, il ne reste plus que le mécanisme du chien et le canon sur l'arme, ce qui permet déjà un entretien correct. Le cylindre et la chambre, ainsi que le piston à gaz et l'intérieur du cylindre, sont la plupart du temps chromés afin de résister à la corrosion et à l'usure. Il est toutefois conseillé de nettoyer l'ensemble après chaque utilisation, d'autant que la plupart des munitions militaires, en particulier soviétiques, chinoises et d'Europe de l’Est, utilisent des amorces corrosives.



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Je suis un con, mais quand je vois ce que les gens intelligents ont fait du monde…La lobotomie est une opération chirurgicale du cerveau, désormais interdite dans de nombreux pays et qui n'est plus considérée comme sérieuse du point de vue médical, autrement que dans des cas où aucun autre traitement n'est envisageable, et qui consiste en une section ou une altération de la substance blanche d'un lobe cérébral. Elle était effectuée dans le but d'interrompre certains circuits neuronaux.
La lobotomie, développée par Freeman et Watts, avait remplacé aux USA la leucotomie laquelle est une intervention moins mutilante :
la leucotomie, qui concerne le lobe préfontal, aussi appelée cingulotomie et qui consiste à détériorer de façon volontaire une partie du lobe préfontal, parfois jusqu’à la région thalamique du cerveau
la sympathectomie, laquelle vise à détruire les nerfs sympathiques.
Ces différentes opérations ont été utilisées pour traiter les maladies mentales, la schizophrénie, l’épilepsie et même les maux de tête chroniques avant de décliner dans les années 1950 avec l’avènement des premiers neuroleptiques. La cingulotomie est toujours utilisée, surtout aux États-Unis et au Royaume-Uni, dans des cas bien sélectionnés, avec succès.
Sommaire
1 Origine et évolution
2 Effets
3 Utilisation actuelle
4 Voir aussi
4.1 Articles connexes
4.2 Liens externes
4.3 Sources
[modifier] Origine et évolution
La leucotomie telle qu'elle fut pratiquée au XXe siècle fut formalisée en 1935 par les neurologues portugais Egas Moniz et Almeida Lima de l'Université de Lisbonne, ce qui leur a valu un Prix Nobel en 1949. Ils affichaient alors 6% de décès suite à l'opération.
Entre 1933 et 1944, certains médecins allemands nazis s'essayèrent à la lobotomie, souvent sans anesthésie ni antiseptique, sur les prisonniers des camps de concentration.
Cependant, la technique consistant à opérer le cerveau, de façon plus ou moins scientifique et plus ou moins maîtrisée, a visiblement été employée depuis longtemps, puisque des traces remontant à 5000 ans avant notre ère laissent penser que de telles opérations étaient pratiquées, probablement de façon rituelle, alors que n'existaient ni anesthésiques, ni désinfectants. Pourtant il semblerait que certains de ces patients aient survécu, dans un état plus ou moins désastreux.
La lobotomie (procédure avec résection élargie de la substance blanche du lobe frontal) connut son essor avec l'invention américaine de Walter Freeman : le pic à glace. Il enfonçait de façon barbare et non scientifique un pic à glace dans le lobe orbitaire après avoir soulevé la paupière (lobotomie trans-orbitale), moyennant parfois une anesthésie locale. Cette avancée reçut alors un grand succès (grand mouvement de "l'hygiène mentale").
Dès les années 50, de sérieux doutes concernant cette pratique commencèrent à se faire entendre et les différents domaines médicaux concernés ont tenté d'établir la viabilité de ce traitement, notamment du fait de sa nature irréversible et barbare et de l'influence éventuelle des drogues et de l'alcool. Avec la découverte des produits neuroactifs plus efficaces et moins dangereux, cette pratique déclina des les années 60.
En 1977, le congrès américain fonda le comité national pour la protection des sujets humains, des biomédecines et de la recherche comportementale (National Committee for the Protection of Human Subjects of Biomedical and Behavioral Research ou NCPHSBBR) afin d'enquêter sur l'efficacité réelle de la lobotomie, aussi bien d'un point de vue éthique que médical. Leur conclusion fut que cette pratique, certes dangereuse, pouvait avoir des effets positifs sur des malades autrement incurables. Cependant, des études plus récentes et l'arrivée de méthodes moins radicales menèrent à une interdiction de la lobotomie dans des pays comme la France, l'Allemagne, le Japon et la plupart des États-Unis.
Aujourd'hui un dérivé de la leucotomie est pratiqué en Grande Bretagne à Cardiff et à Dundee. Les chirurgiens anglais obtiennent de bons résultats chez des patients soigneusement sélectionnés.
La cingulotomie, dérivée de la leucotomie, est toujours pratiquée aux EUA.
[modifier] Effets
Le lobe frontal du cerveau qui est le plus souvent concerné par la lobotomie contrôle un certain nombre de fonctions cognitives avancées ainsi qu'une partie du contrôle moteur. Le contrôle moteur, qui se trouve en profondeur, n'est généralement pas affecté par une opération. Le lobe préfrontal gère l'impulsion, le jugement, le langage, la mémoire, une partie des fonctions motrices, une partie des notions mathématiques et du comportement sexuel, la personnalité, la spontanéité et la sociabilité. Les lobes frontaux aident à formaliser, coordonner, contrôler et à exécuter le comportement.
Ces parties du cerveau ne sont pas à proprement parler vitales, mais au vu des nombreuses fonctions plus ou moins avancées qu'elles contrôlent, une opération mène toujours à une altération, parfois à un radical changement, de la personnalité. Les effets de la lobotomie, parfois recherchés, sont donc une modification de la personnalité, de la spontanéité, de la libido. Parfois, une lobotomie peut aboutir à un état proche de la schizophrénie, parfois elle peut atténuer les effets de cette maladie.
Les patients devenaient généralement asociaux, moins flexibles et perdaient leurs capacités d'adaptation. Cela n'affectait généralement pas le quotient intellectuel des patients, mais limitait leur capacité à résoudre des problèmes abstraits.
[modifier] Utilisation actuelle
La lobotomie est aujourd'hui considérée comme une pratique barbare et extrêmement dangereuse, et on lui préfère systématiquement un traitement médicamenteux. Elle est employée uniquement dans des cas extrêmes, dans le traitement de maladies de l'ordre du trouble obsessionnel compulsif, pour lesquelles aucun traitement médical médicamenteux n'existe. Faute de preuves concernant son efficacité, on ne l'utilise plus pour traiter la schizophrénie. L'efficacité du traitement est quasi nulle (une amélioration observée sur 5 patients sur 18, Baer et al., 1995).
La leucotomie est cependant toujours pratiquée de façon légale dans certains pays, elle est notamment effectuée sous contrôle dans certains états des États-Unis, en Finlande, en Suède, au Royaume-Uni, en Espagne, en Inde, en Belgique et en Hollande. En France, 32 lobotomies furent pratiquées entre 1980 et 1986 d'après un rapport de l'IGAS. La lobotomie est aujourd'hui interdite en FranceLes psychoses sont un ensemble de psychopathologies caractérisées par l'existence d'« épisodes psychotiques ». Au niveau des manifestations, l'épisode psychotique se traduit par une altération du « sens de la réalité » : idées délirantes, hallucinations. Celui-ci, de durée variable, peut-être transitoire (plus d'un jour, moins d'un mois, hors traitement) (exemple : épisode psychotique bref) ou prolongé. L'anosognosie, c'est-à-dire l'absence de conscience de l'état pathologique lors de l'épisode psychotique, est la règle.
Le terme psychose a été repris par de nombreux auteurs, courants théoriques, dans des acceptions parfois radicalement différentes, parfois partiellement partagées. Il s'agit d'un terme générique dont il est difficile de donner une définition précise sans envisager l'ensemble des acceptions les plus courantes et les classifications qui leur correspondent.
Actuellement, la psychose n'est pas considérée comme un diagnostic en soi, mais comme un état associé à certaines pathologies psychiatriques.
La psychose doit par ailleurs être distinguée des déliriums et des démences.
Sommaire
1 Classifications
2 Expérience psychotique
2.1 Hallucination
2.2 Idées délirantes
2.3 Troubles du cours de la pensée
2.4 Anosognosie
2.5 Singularité de l'expérience psychotique
2.5.1 Pathologie sous-jacente
2.5.2 Contexte socio-culturel et expériences de vie
3 Pathologies associées aux états psychotiques aigus
3.1 Pathologies psychiatriques et neuropsychiatriques
3.1.1 Schizophrénie
3.1.2 Maladie bipolaire
3.1.3 Troubles schizoaffectifs
3.1.4 État psychotique bref
3.1.5 Troubles du sommeil
3.1.6 Démences à corps de Lewy
3.2 Toxiques : intoxication et sevrage
3.2.1 Amphétamines : intoxication chronique
3.2.2 Cannabis : intoxication aiguë et chronique
3.2.3 LSD, PCP, scopolamine : intoxication aiguë
3.2.4 Cocaïne : intoxication aiguë
3.2.5 Alcool : intoxication aiguë, sevrage
3.2.6 Benzodiazépine : intoxication aiguë, sevrage
3.2.7 Autres
3.3 Pathologies neurologiques
3.4 Maladies métaboliques et systémiques
3.4.1 Troubles ioniques et métoboliques
3.4.2 Maladies de surcharge
3.4.3 Maladies de système
4 Voir aussi
4.1 Liens internes
4.2 References
5 Références psychanalytiques
[modifier] Classifications
Le DSM-4-TR groupe les psychoses principalement sous le titre "schizophrénies et autres troubles psychotiques" et en partie dans les troubles de l'humeur. On y retrouve la schizophrénie et les troubles schizophréniformes, le trouble bipolaire, les troubles délirants (anciennement, délires chroniques paranoïaques), les "troubles psychotiques brefs" (anciennement considérés comme des bouffées délirantes aïgues sans évolution vers une pathologie chronique), les "troubles psychotiques dûs à…" (toxiques, affection médicale générale) et enfin les troubles psychotiques non-spécifiés, au sein desquels on retrouve notamment certaines formes de psychose puerpérale.
L'épisode psychotique est actuellement considéré comme un dysfonctionnement du système dopaminergique ascendant diffus (voir hypothèse dopaminergique des psychoses). Dans ce sens, la schizophrénie (1,2 % de la population) et la maladie bipolaire, ainsi que leurs formes de transition (troubles schizo-affectifs), représentent les formes les plus répandues de psychoses. Il est difficile pour l'instant d'inclure sur des critères neurobiologiques d'autres pathologies moins étudiées mais comprenant également des épisodes d'altération du sens de la réalité dans le terme "psychose".
Certains, s'inspirant de nosographies alternatives (autres que celles servant de référence internationale : DSM-4-TR, CIM-10), considèrent le terme de psychose dans une acception différente ; soit descriptif d'un groupe de maladie comprenant schizophrénie, psychose maniaco-dépressive (actuellement maladie bipolaire), délires chroniques paranoïaques, psychose puerpérale, paraphrénie et psychose hallucinatoire chronique (trois entités dont l'existence est discutée). La nosographie dérivée des théories psychanalytiques considère qu'un groupe de "structure" "psychotique" de personnalité, définit par opposition aux névroses et du fait de mécanismes psychopathologiques hypothétiques partagés, serait à l'origine des symptômes de ces pathologies. Dans cette perspective, l'autisme est considérée comme une « psychose infantile ».
Ces nosographies alternatives (c’est-à-dire, pour rappel, en désaccord avec le DSM-4-TR), qui sont encore couramment utilisées en France, sont minoritaires dans le reste du monde (l'Argentine et la Belgique francophone mises à part). Elles représentent un regard davantage clinique que statistique et ne cherchent pas forcement à valider ces diagnostics à travers une recherche "scientifique". On notera que, dans les pays précités, le débat sur la pertinence de l'application de critères issus des sciences (dites) exactes au champ des sciences (dites) humaines reste vivace.
Certains auteurs et recherches mettent en avant des facteurs génétiques, comme le montre une étude entre les enfants biologiques et adoptés de familles comportant un parent ayant eu des antécédents psychotiques. Cependant, il est indispensable de pondérer ces assertions : il faut faire la part relative à l'environnement et à l'hérédité dans la détermination de la maladie. C'est pourquoi ces maladies sont dites "multifactorielles", ie. dépendantes de composantes génétiques, développementales et environementales. C'est le modèle "bio-psycho-social" de la psychose ou modèle dit "vulnérabilité-stress". Ce modèle a été introduit pour décrire la schizophrénie et c'est pour cette pathologie qu'il est actuellement le mieux validé.
[modifier] Expérience psychotique
[modifier] Hallucination
Les hallucinations sont définies comme des perceptions en l'absence de stimuli externes. Elles doivent être distinguées des illusions, qui résultent de perceptions altérées de stimuli externes existant, et des hallucinoses, qui sont des perceptions en l'absence de stimuli externes mais avec conservation de la conscience de la nature endogène de la perception.
Celles-ci peuvent affecter toutes les modalités sensorielles (vision, audition, olfaction, goût, toucher) et peuvent aller de sensations relativement simples (sonneries de téléphones, bruits de portes) jusqu'à des expériences complexes durant lesquelles les patients pensent interagir avec des images formées qui s'adressent à eux, qui éventuellement les télécommandent, ou des expériences de vol de pensées, de télépathie...
Une forme particulièrement classique d'hallucination est la perception d'une ou plusieurs voix hallucinées, qui s'adressent au patient ou parlent de lui, sous la forme de phrases plus ou moins longues. L'expérience est d'autant plus perturbante et source de détresse pour le patient que le contenu des hallucinations est fréquemment négatif et qu'il peut être composé d'ordres que le patient se voit contraint d'exécuter. Dans de rares cas, l'expérience hallucinatoire peut être considérée par le patient comme agréable car peu envahissante, n'interférant pas avec son comportement, de contenu positif ou de contenu mystique...
Enfin, certaines hallucinations peuvent se présenter dans le fonctionnement normal du sujet, c'est le cas des hallucinations hypnagogiques, qui apparaissent à l'endormissement, ou au réveil, et qui sont décrites comme le reste imagé ou auditif d'un rêve commencé ou pas terminé.
[modifier] Idées délirantes
Les idées délirantes peuvent avoir des thèmes variés : persécution, mystique/messianique, grandeur, filiation, érotomanie... Leur émergence correspond à des mécanismes également variables : interprétation, intuition... Celles-ci reflètent fréquemment le contenu du système de croyance du patient et sont d'appartenance socio-culturelle. Enfin, un aspect important des idées délirantes est leur aspect structuré (paranoïaque) ou flou (paranoïde).
[modifier] Troubles du cours de la pensée
Ceux-ci traduisent des altérations des mécanismes de pensée et sont classifiés en fonction des modifications du discours qu'ils entrainent. On note de manière non exhaustive : la tachypsychie, la logorrhée, les digressions, la difluence ou relâchement des associations, les circonlocutions, le rationalisme morbide, et à l'opposé de ce dernier : la pauvreté du discours spontané, les barrages, les fadings.
[modifier] Anosognosie
Une des caractéristiques importantes de l'état psychotique est l'absence de conscience de la nature pathologique des symptômes. Classiquement, les patients, lors de ces épisodes, pensent que leur comportement, le contenu de leur pensée et les expériences hallucinatoires qu'ils vivent ne sont en aucune manière bizarres, inhabituelles ou étranges. Cela reste vrai même lorsque les idées délirantes, paranoïdes, sont impossibles. Les patients restent imperméables à toute rationalisation remettant en cause leur vécu. Cependant, cela doit être relativisé, puisqu'en fonction de la sévérité de la pathologie sous-jacente et du degré d'évolution depuis le début de l'épisode psychotique, une critique partielle des symptômes est parfois possible. Le patient conserve un certain insight.
[modifier] Singularité de l'expérience psychotique
[modifier] Pathologie sous-jacente
Les symptômes présentés lors des épisodes psychotiques peuvent être altérés de manière significative lorsque ceux-ci sont associés à un trouble de l'humeur. Par exemple, lors d'épisodes dépressifs majeurs avec caractéristiques psychotiques, les patients présentent fréquemment des idées délirantes de culpabilité ou de persécutions. À l'inverse, lors d'épisodes maniaques délirants, les patients présentent des idées délirantes de grandeurs, de filiations illustres...
[modifier] Contexte socio-culturel et expériences de vie
Souvent, le contenu des idées délirantes ou des hallucinations reflète les croyances du patient, ses préoccupations et ses expériences de vie. Cela rend le vécu de l'état psychotique unique pour chaque patient, malgré des mécanismes physiopathologiques communs.
Toutefois, la validité transculturelle des catégories psychopathologiques est souvent contestée du fait que la formulation d'un diagnostic au sens du DSM-4 par exemple ne tient pas compte des processus sociaux, des dynamiques interactionnelles et de la fonction que remplissent certains phénomènes culturels. De nombreux travaux ethnographiques ont ainsi décrit plusieurs formes de croyances et de pratiques comme la possession et le chamanisme à travers lesquelles l'état modifié de conscience, la transe ou l'extase, qui pourraient être associés à des troubles psychotiques ou à une forme de trouble de la personnalité multiple, sont en fait, dans une culture donnée, des états recherchés qui font l'objet de plusieurs jours de préparation mentale. Cependant, cela ne signifie pas que les possédés ou les chamanes ne soient pas enclins à vivre certains épisodes de détresse psychologique. Encore une fois, l'ethnologie ou l'anthropologie sociale renseignent que la possession, dans sa forme maléfique, peut comprendre une dynamique transférielle liée à l'accumulation de tensions intérieures ou à l'effet d'un contexte social anxiogène. On rapporte également que certains spécialistes de ces cultes de possession et de chamanisme sont souvent des individus qui ont vécu des épisodes de détresse personnelle et qui ont réussi à transformer une expérience négative en expérience positive, reconnue ainsi par les autres membres de la société. Certains auteurs comme L. Peters identifient ces pratiques à une forme primitive de psychothérapie, d'autres comme I. M. Lewis y voient une religion des opprimés: la possession permet de pallier des conditions d'oppression, joue un rôle dans la résolution des conflits personnels, modifie son statut social par la maîtrise de certains pouvoirs "spirituels" ou par l'expression, par l'entremise des dieux ou des démons qui sont impliqués, des plaintes qu'il serait difficile d'exprimer autrement. Ces phénomènes culturels sont beaucoup plus complexes qu'ils n'y paraissent de prime abord. Il semble donc réducteur de les traduire dans les termes d'une réponse culturellement construite à un phénomène universel d'ordre neurophysiologique et ce, même si l'existence de processus dissociatifs et neurophysiologiques doivent être pris en compte.
Bibliographie sélective.
Beattie, J. et J. Middleton, éd., Spirit Mediumship and Society in Africa. New York: Africana, 1969. Bourguignon, E., éd. Religion, Altered States of Consciousness, and Social Change. Columbus: Ohio University Press, 1973. Good BJ., Medicine, rationality and experience: an anthropological perspective. Cambridge University Press, 1994. Obeyesekere, G., Medusa's Hair. Chicago: University of Chicago Press, 1981. Kakar S., Shamans, mystics and doctors: a psychological enquiry into India and its healing tradition. Delhi: Oxford University Press, 1982 Lewis, I., Ecstatic Religion: An Anthropological Study of Spirit Possession and Shamanism, Harmondsworth: Penguin Books, 1971. Turner V., An Ndembu doctor in practice. In : Kiev A., ed. Magic, faith and healing, New York: Free Press, 1964
[modifier] Pathologies associées aux états psychotiques aigus
[modifier] Pathologies psychiatriques et neuropsychiatriques
[modifier] Schizophrénie
Article détaillé : Schizophrénie.
[modifier] Maladie bipolaire
Article détaillé : Trouble bipolaire.
[modifier] Troubles schizoaffectifs
[modifier] État psychotique bref
Les états psychotiques brefs sont caractérisées par la survenue brutale d'un état psychotique aigu intense chez un patient ne présentant pas d'antécédents psychiatriques. Par définition, son évolution est limitée à un ou quelques épisodes durant la vie du patient, sans symptômes intercurrents. Il n'est pas possible à l'heure actuelle de différencier de manière fiable les états psychotiques brefs des états psychotiques aigus inclus dans une pathologie chronique. Souvent, le critère de brutalité d'apparition, d'absence de symptômes prémorbides ou d'antécédents familiaux, le contexte de stress intense psycho-social ou environnemental marquant la survenue de l'épisode, la rapidité d'évolution sous traitement médicamenteux antipsychotique et les faibles doses nécessaires, sont autant d'arguments orientant le diagnostique. Mais, seul un suivi psychiatrique durable et une observation prolongée peuvent à l'heure actuelle valider a posteriori le diagnostic d'état psychotique bref.
[modifier] Troubles du sommeil
[modifier] Démences à corps de Lewy
[modifier] Toxiques : intoxication et sevrage
[modifier] Amphétamines : intoxication chronique
[modifier] Cannabis : intoxication aiguë et chronique
Un lien significatif entre consommation de cannabis et vulnérabilité à la psychose est étayé par un grand nombre d'études scientifiques.
La consommation chronique de cannabis est corrélée à une augmentation de la vulnérabilité aux épisodes psychotiques brefs et à la schizophrénie. Cela signifie que certaines personnes présentant une vulnérabilité à la schizophrénie (par exemple) mais qui n'auraient pas présenté de symptômes de cette maladie durant leur vie dans des conditions de stress habituelles, vont décompenser et entrer dans cette pathologie du fait de leur consommation de cannabis. Le risque relatif est de l'ordre de 4, ce qui signifie que a priori (sans connaître le degré de vulnérabilité d'une personne), une personne a 4 fois plus de chance de présenter une schizophrénie que si elle ne consommait pas de cannabis de manière régulière.
L'intoxication cannabique aiguë est également associée à des états psychotiques aigus. En effet, des décompensations durant des épisodes d'intoxication aïgue cannabique sont décrits. Cependant, il ne s'agit pas de la forme la plus courante de décompensation psychiatrique lors d'intoxication aïgue cannabique. En effet, les attaques de panique (ou crise d'angoisse aiguë) sont courantes.
[modifier] LSD, PCP, scopolamine : intoxication aiguë
[modifier] Cocaïne : intoxication aiguë
[modifier] Alcool : intoxication aiguë, sevrage
L'alcool est très néfaste pour la santé et peut même aller jusqu'à provoquer des effets schizophrènes si on en consomme très régulièrement, on finit par avoir des hallucinations même en étant sobre.
[modifier] Benzodiazépine : intoxication aiguë, sevrage
Les Benzodiazépines sont une classe de medicaments psychotropes. De ce fait, il agissent sur le psyché, sur le psychisme, et le ressenti de la personne qui les prend. Ils sont censés calmer des angoisses, des peurs, mais leur consommation peut ammener à une frénésie consommatoire assez importante. Celle ci s'accompagne de perte de mémoire, de "trous noirs" et d'autres désagréments. L'intoxication aigue de benzodiazepines peut mener à une sorte de coma lorsqu'associé à l'alcool, son grand ami. Seule, cette surconsommation, avec habitude il faut le souligner, n'amène qu'un grand sommeil. Il est sur qu'avec de l'alcool ou autre substance psychotrope, le resultat peut etre different voire fatal.
Le sevrage se passe comme le sevrage d'un anti dépresseur par exemple, c'est à dire, petit à petit. Autrement dit, les doses doivent etre reduites progressivement pour arriver à l'etat initial. Leur relation avec la maladie psychotique est etroite, en effet, lors d'un cas d'une maladie psychotique, on prescrit souvent des benzodiazepines. Mais le problème réside dans le fait que l'épisode psychotique, passager ou récurrent, s'accompagne de consommation excessive de produits psychotropes, ce que sont les benzodiazépines.La maladie de Gilles de la Tourette est une grave affection neurologique qu'on devrait nommer syndrome puisqu'elle se traduit par les diverses manifestations suivantes, à des degrés variables :
troubles obsessionnels-compulsifs (TOC) ;
tics verbaux et sonores : la coprolalie, symptôme touchant entre 10 et 15 % des cas recensés et l'écholalie, plus fréquente ;
tics moteurs (spasmes musculaires) affectant le cou, les membres supérieurs, le tronc et aussi, dans plusieurs cas, le visage avec grimaces et crispations incontrôlées.
Généralement, le syndrome de la Tourette est diagnostiqué vers l'âge de 16 ans. Cependant, la maladie apparaît en moyenne à 11 ans, et on lui connaît une prédominance masculine (3 garçons pour 1 fille).
Il fut décrit en 1885 par le neuropsychiatre français Gilles de La Tourette.
Il est possible de la traiter par des neuroleptiques tels que la risperidone, des antidépresseurs (associés à la neurosécrétion de sérotonine) ou encore des anxiolytiques (benzodiazépines).
À ce jour, l'étiologie est inconnue, mais on suppose qu'il serait causé par une dysfonction de certains récepteurs cérébraux aux neuro-médiateurs. Une de ces substances neuro-médiatrices est la dopamine, et l'hypothèse simplificatrice serait que le syndrome de Gilles de la Tourette est l'opposé de la maladie de Parkinson. Le syndrome de Gilles de la Tourette n'évolue jamais vers la démeUN MYTHE

Yseut.jpg (27100 octets)

DEFINITION

D'après le dictionnaire, un mythe est " un récit imaginaire, d'origine populaire ou littéraire, qui met en scène des personnages extraordinaires, surhumains ou divins, dont les événements fabuleux ou légendaires tantôt retracent l'histoire d'une communauté, tantôt symbolisent des aspects de la condition humaine, tantôt traduisent les croyances, les aspirations ou les angoisses de la collectivité pour laquelle ce mythe a un sens" . Le mythe est donc un récit qui explique les mystères de l'homme et du monde.

En ce sens, on peut légitimement considérer que l'histoire de Tristan et d'Yseut est un mythe car la vie des héros nous interroge sur le bien et le mal, l'innocence et la culpabilité, l'amour passion et la raison, le libre arbitre et la fatalité, autant de questions qui hantent l'homme depuis toujours.

Par ailleurs, un mythe suppose qu'il est transmis de siècle en siècle, même si sa forme initiale est changée. Tel est bien le cas de Tristan et d'Yseut qui, depuis le moyen-âge, parcourent la littérature. Depuis Béroul et ses prédécesseurs, l'histoire des deux amants connut des réécritures multiples et variées : poésie, roman, théâtre, opéra, cinéma.

Tristan et Yseut sont devenus les figures emblématiques de l'amour impossible. Ce sont des archétypes qui servent de référence à partir desquels on a cré&ea


Prenez l'habitude de bien baiser votre femme, vous lui éviterez le dérangement d'aller se faire baiser par vos copains.
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rabbit

Pilier

Enregistré le 12/11/2006
Messages: 558
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Ajouté le : 22/07/2007 17:59
Message :

silence

silence nom commun - masculin ( silences )
Definition :

1. fait de ne pas dire, volontairement ou par impossibilité, les informations ou l'opinion (que l'on a au sujet de quelque chose)
Synonyme: mutisme
(garder le silence sur quelque chose) (un silence coupable) (loi du silence)

2. absence de bruits environnants
Synonyme: calme
(le silence de la campagne)

3. arrêt prolongé des conversations et des bruits volontaires
(minute de silence) (demander le silence aux spectateurs) (silence de mort)

4. moment sans paroles
(un court silence)

5. absence d'indication explicite
Synonyme: lacune
(le silence des textes sur ce point)

6. interruption du son musical faisant partie de la partition
(la notation des notes et des silences)


silence interjection
Definition :

1. se dit pour demander impérativement l'arrêt des conversations et des bruits volontaires
(silence, silence s'il vous plaît!)


en silence locution adverbiale
Definition :

1. sans parler ni faire de bruit volontaire
Synonyme: silencieusement
(se dévisager en silence)

2. sans se révolter
(refuser de mourir en silence)


passer sous silence locution verbale
Definition :

1. s'abstenir délibérément de mentionner
(passer sous silence certains agissements)


réduire au silence locution verbale
Definition :

1. empêcher (quelqu'un ou quelque chose) de s'exprimer
Synonyme: bâillonner
Synonyme: museler


Je suis un con, mais quand je vois ce que les gens intelligents ont fait du monde…
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TILL

Titulaire

Enregistré le 17/06/2007
Messages: 499
Non connecté

Ajouté le : 22/07/2007 18:10
Message :

v@dor sa ce voit tout de suite que tu a copier tout ce que rabbit avait mit on vois sa signature a chaque changement de texte

bon aller je vais te faire un " petit " recapitulatif sur les tyranides ( warhammer 40k )

LES TYRANIDES


Au delà de la galaxie humaine, au delà du rayon d'action des vaisseaux spatiaux et de l'Astronomican, existe le vide indiciblement froid de l'espace intergalactique. C'est un royaume où peu d'hommes se sont aventurés, et d'où aucun n'est revenu. C'est la grande barrière qui sépare les galaxies. Maintenant ce vide n'est plus silencieux. Il s'y déplace une grande créature intelligente formée de milliards et de milliards de créatures, un esprit fait de nombreux esprits interconnectés. Cette entité, cette race se nomme l'esprit ruche tyranide, et vient d'une galaxie située à une distance inimaginable. Maintenant son avant-garde a atteint l'Imperium et le sort de l'humanité et de toutes autres créatures vivantes de la galaxie est en jeu.

Les tyranides ont atteint l'Imperium dans leur flotte ruche qui consiste en un essaim noir de plusieurs millions de vaisseaux spatiaux individuels. Chaque vaisseau est une gigantesque chose vivante, une créature fabriqué à partir de tissus organiques grâce à des manipulations génétiques sophistiquées. Le voyage à travers le vide a pris des éons, et durant ce temps les tyranides ont été plongés en hibernation.

Quand la flotte ruche s'approcha de l'Imperium, les astronefs se réveillèrent et leurs habitants commencèrent doucement à dégeler. Cependant, la flotte ruche est si grande que son arrière garde sommeille toujours au-delà de la frontière extérieure de la galaxie. Le lent processus éternel de pensée de l'esprit-ruche reprend de la vitalité au fur et à mesure que des tyranides s'éveillent et se rappellent le but sans âge de leur race.

L'esprit ruche des tyranides est affamé de matériaux génétiques frais, de stocks de gènes qui peuvent être utilisés pour créer de nouvelles bio-constructions et machines biologiques. Leur propre galaxie est épuisée, ses créatures ayant été depuis longtemps absorbées dans l'esprit ruche, leurs chairs ayant été intégrés dans des machines, ou écartées si elles étaient sans utilité. L'Imperium avec ses milliards d'humains et son nombre incommensurable d'autres créatures offre un stock de gènes et de chairs quasi inépuisable aux tyranides, qui ravivera l'esprit ruche et lui permettra de s'incarner dans de nouvelles formes. L'humanité sera absorbée, brisée en maillons d'ADN, qui seront utilisés pour créer une nouvelle génération de bio-technologies.

Ce sera la mort de la race humaine, mais pour l'esprit-ruche ce n'est rien de plus que l'exploitation d'une mine de métal précieux ou que la moisson d'un champs de blé. En effet, les tyranides n'ont aucun sens de la pitié ou de la compassion, ils sont totalement au-delà de la compréhension humaine, comme les hommes sont pour eux incompréhensibles. Là où un humain voit la vie, l'esprit-ruche ne voit que quelque chose à consommer. Tel fut le destin de centaines de milliers de galaxies de millions d'espèces intelligentes, et c'est ainsi depuis des temps immémoriaux.


LES GUERRIERS TYRANIDES

Les tyranides sont les maîtres indiscutés des manipulations génétiques et de la bio-ingénierie. Grâce aux Reines-Norn, vastes usines vivantes dont le rôle est de fabriquer d'autres créatures, les tyranides ont créé les bio-constructions innombrables qui constituent leurs flottes ruches.

Les tyranides eux-mêmes ont six membres et font deux fois la taille d'un homme. Leur corps est recouvert d'épaisses plaques d'os, qui se chevauchent pour former une robuste armure naturelle. Des pores situés entre ces plaques exsudent une humeur visqueuse incolore qui suinte sur le corps et qui dégoulinent de leur ergots. Cette humeur visqueuse lubrifie les plaques osseuses rigides et les protègent de l'usure due à la friction.

La paire de membres inférieurs des tyranides est utilisée comme pattes, leur permettant de se déplacer. Elles se terminent par de durs ergots osseux, qui, bien que non initialement prévu en tant que tel, peuvent très bien utilisé comme armes, un coup d'ergot pouvant à lui seul briser un crâne humain. La paire médiane de membres est incroyablement forte et se termine par des ergots aiguisés comme des rasoirs - ils sont utilisés pour éventrer un ennemi en combat rapproché. Les membres supérieurs, plus délicats, se terminent par des ergots articulés, qui servent de mains et de doigts aux tyranides, ce qui leur permet de porter des armes ou d'autres objets, de manipuler les bio-machines et d'effectuer d'autres tâches manuelles de précision.

Les membres sont reliés entre eux par une gaine osseuse perforée qui protège des chocs l'épine dorsale et les organes internes mous. Au dessus des membres supérieurs se trouve une nuque osseuse et la tête terrifiante du tyranide dotée d'une mâchoire puissante. Cette structure de base à six membres est commune à beaucoup de bio-créatures tyranides, comme les genestealers, et il est fort probable que ces créatures soient dérivées du même matériel génétique tyranide ou de celui d'espèces apparentées originaires de leur planète depuis longtemps oubliée.


L'ESPRIT-RUCHE TYRANIDE

L'esprit ruche est une volonté unique qui dirige et coordonne la flotte-ruche. Il est formé de milliards et de milliards de consciences individuelles : celle de chaque tyranide et de chaque créature vivant dans la flotte ruche. Certains de ces esprits sont capables de pensées individuelles rationnelles, d'autres ne sont capables que de décisions limitées, d'autres, enfin, ne sont que des automates dont l'esprit ne peut accomplir que les fonctions motrices de base. L'extension de cette capacité à agir et à penser librement varie en fonction du rôle de la créature dans la flotte-ruche.

Comme toute la technologie tyranide est basée sur l'ingénierie biologique, même les fonctions les plus simples sont effectuées par des bio-constructions adaptées génétiquement qui ont une conscience rudimentaire et qui font donc partie de l'esprit-ruche. Les vaisseaux tyranides sont des créatures vivantes et même les composants individuels comme les portes sphincters, les orifices à nourritures et les cellules de téléportation sont des créatures vivantes hautement modifiées. Même les objets les plus simples trouvent leurs origines dans des tissus vivants et restent en liaison avec l'esprit-ruche.

Les tyranides utilisent aussi les manipulations génétiques pour créer de nouvelles races de serviteurs à partir des captifs. Ces bio-constructions avancées sont des races artificielles élevées par les tyranides. Leurs esprits font partie de l'esprit ruche mais ils peuvent toujours penser et agir par eux-mêmes, et peuvent prendre des décisions dans les limites fixées par leur conception. Il y a des centaines et des centaines de races, et parmi lesquelles on trouve les destructeurs genestealers, les lourds zoats et les meurtriers grabber-slashers. Bien que ces impressionnantes créatures soient indicibles et horrifiantes aux yeux des humains, elles ont toutes un rôle spécifique dans la société tyranide : les genestealers sont par exemple des guerriers d'avant-garde et d'infiltration, les zoats sont les ambassadeurs conquérants, et les grahber-slashers sont des guerriers assassins.


L'OMBRE DANS LE WARP

Lors de leurs déplacements interplanétaires, les astronefs humain, voyagent à travers une dimension alternative connue sous le nom d'espace warp. Le warp est aussi le canal par lequel les astropathes humains envoient des messages psychiques, permettant aux millions de mondes de l'Imperium de communiquer entre eux. La flotte-ruche se déplace aussi dans le warp. En principe, tout vaisseau traversant le warp y provoque des vibrations qui peuvent être détectées par les astropathes humains, mais la flotte-ruche est si inimaginablement vaste qu'elle crée une perturbation impénétrable comme une ombre immense obstruant le warp. Cette ombre est la noire et impénétrable volonté de l'esprit ruche lui-même devant lequel l'esprit astral d'un malheureux psyker est aussi en sécurité qu'une chandelle dans un ouragan.

Lorsque la flotte tyranide arrive, l'ombre provoquée par l'esprit ruche se présente sous la forme d'un bloc impénétrable, qui empêche les astropathes d'envoyer ou de recevoir des messages télépathiques, empêche les astronefs d'entrer dans le warp et déroute violemment ceux qui y sont déjà. Quand la flotte ruche avance, la zone de l'Imperium "avalée" par elle cesse simplement toute communication ne donnant pratiquement aucun indice de ce qui s'est passé.


L'AVANCE DES TYRANIDES

La flotte ruche a maintenant atteint la partie extérieure de l'Imperium et le bras spirale sud-est se trouve totalement sous sa domination. Ce n'est que maintenant que des réfugiés en fuite arrivent dans l'espace libre que l'on réalise la véritable portée du danger. Seule une chance démentielle à permis aux victimes de survivre, leurs astronefs repoussés à des milliers d'années lumières dans le warp par l'avant-garde de la flotte-ruche. Un millier de mondes humains est déjà tombé aux mains de l'envahisseur. Leurs populations ont été consommées ou emprisonnées par les tyranides. Et, au bout de si peu de temps, de nouvelles races de bio-constructions d'origine humaine sont déjà prêtes à rejoindre l'esprit-ruche !

Seuls quelques vagues détails sur les combats ont atteint l'Imperium. Des millions de guerriers humains sont morts. Des chapitres entiers des meilleurs Space Marines de l'Imperium ont disparu sans laisser de trace, ni aucun indice de leur destin. Le chapitre des Lamenters est présumé totalement détruit, et les Scythes of the Emperor ont été réduits à quelques survivants dispersés.

Mais ces guerriers ne sont pas morts en vain. Pendant les féroces combats, les vaisseaux des space marines ont engagé ceux de la flotte tyranide. Des groupes d'abordage sont entrés dans les parties vitales des immenses astronefs extraterrestres, rassemblant des informations sur les tyranides et détruisant des milliers et des milliers d'extraterrestres. Les informations obtenues par ces braves Space Marines sont essentielles si l'on veut arriver à repousser les tyranides. Armé de ces précieuses informations, l'Imperium prépare une grande guerre contre cet ennemi qu'il a appelé Kraken, du nom d'un monstre mythique issu du lointain passé de Terra. Les armureries de Mars fabriquent de nouvelles machines de guerre d'une puissance encore jamais vue, des vaisseaux flambants neufs sortent à une cadence soutenue des chantiers navals de Necromunda, et les vastes ressources de la Garde Impériale se mettent doucement en action, alors que des millions d'hommes se mettent à embarquer pour une guerre dont dépend plus que jamais la survie de l'humanité.

Mais l'Imperium a besoin de temps -temps que seuls les Chapitres Space Marines peuvent lui donner. Les plus fameux d'entre eux, les Dark Angels, les Space Wolves, les Blood Angels et les Ultramarines, ainsi que les survivants des Scythes, font route vers la flotte-ruche. D'autres Chapitres de Spaces Marines venant de toute la galaxie préparent leurs vaisseaux pour suivre leur sillage.

Le Coin du Fluffiste

Les Tyranides apparaissent dans Warhammer 40.000 dès Rogue Trader, mais il faudra attendre Advanced Space Crusade, puis Hive Warrior (vers le début des années 90, donc) avant d’être développé plus en détails. Hive Warrior, en 1995, marque un changement radical entre les tyranides Rogue Trader et les tyranides actuels (étant écrit par Andrew John Chambers, ce n’est pas étonnant).

On retrouve plusieurs différences entre ces deux descriptions des Tyranides :

- On parle de 13 Flottes Ruches connues dans l’Est galactique, chaque Flotte Ruche étant composée de centaines, voire de milliers de vaisseaux.

- Les Tyranides ont quatre yeux, la deuxième paire étant à l’emplacement où se trouveraient normalement les oreilles. Les organes auditifs sont eux situés dans le cou, au fond de creux profonds. Ils ont une mauvaise audition, mais sont sensibles aux changements de pression et aux vibrations.

- La Première Guerre Tyranique a eu lieu vers 33.000

- On parle des diverses technologies organiques des Tyranides, qui ressemblent à celles d’autres races – moteurs warp, communicateurs, etc. Les appareils les moins sophistiqués sont faits à base de végétaux, tandis que les plus complexes à base d’animaux ou de créatures intelligentes. Le produit en résultant n’a généralement plus de conscience, ou si c’est le cas une quantité minimale pour pouvoir intéragir avec le warp. L’équipement tyranide tend à ne pas avoir d’angles précis. Les armes sont portées dans des holsters et poches. Ils portaient également des ceintures en peau ou en fourrure, purement décoratives.

- La structure sociale des Flottes Ruches étaient encore plus inspirés des insectes – avec une reine fertile immobile et des tyranides stériles, avec certains d’entre eux pouvant la remplacer en cas de mort. On trouvait des Seigneurs Ruches (Hive Lords. Sans doute comme «Princes Tyranides »), servant d’officier de vaisseaux, de commandants d’armées et d’administrateurs. Les unités de Tyranides sont composées de trois guerriers et un chef.

- La Ruche pouvait également s’allier, comme ce fut soupconné pour la Black Legion. Les intermédiaires étant sans doute les Zoats, ce qui prouve qu’elle s’intéressait un peu au-delà de la simple conquête.

- Les Genestealers ne faisaient pas encore parti des Tyranides.

- L’Esprit Ruche n’existait pas encore en tant que tel, et les Zoats n’y étaient pas, quoi qu’il en soit rattachés, et n’étaient contrôlés que par hormones spéciales. On pouvait avoir des colonies de Zoats. On peut spéculer plus loin au-delà : ne pouvant se reproduire (car stériles sans doute), peut-être recoururent-ils au clonage. Realm of Chaos dit que les cultes du Chaos sont parfois la norme dans ces sociétés. En dehors de l’influence de la Ruche, ils peuvent développer des pouvoirs psychiques nous dit-on aussi.

LES GUERRES TYRANIQUES

Sources : Guerriers des Ruches

Tout commença par une douzaine de rapports sur des mondes mystérieusement dénudés de toute vie le long de la bordure sud-est de la galaxie. Il s'agissait de mondes reconnus pour posséder une vie indigène. Certains ne possédaient guère plus qu'une soupe primitive d'organismes sommaires encore aux premiers stades de l'évolution, mais dans d'autres cas, des écosystèmes évoluées avaient disparu. Plus de trois cents mille formes de vie furent consignées comme éteintes dans les dossiers de l'Adeptus Mechanicus en un an.

Les Explorateurs ne purent établir de liens communs parmi les pages et les pages d'informations rassemblées sur ces mondes dévastés. Les activités solaires et les modifications orbitales furent écartées, de même que les impacts de corps stellaires plus petits. Il semblait n'y avoir aucune explication valable à ces phénomènes.

Un premier rapport fut établi par l'Explorateur Général de l'Administratum mais aucune action ne fut entreprise. Dans une galaxie d'un milliard de mondes, mystères et phénomènes inexplicables étaient plus fréquents que ce que l'Administratum voulait bien admettre. Les planètes en question se trouvaient à des milliers d'années-lumière des plus proches mondes humains. Aucune espèce intelligente n'avait été détruite et les intérêts impériaux n'étaient pas menacés. Les rapports allèrent rejoindre les milliers de dossiers stockés sur Terre et, comme trop souvent, le précieux indice annonçant la catastrophe fut enterrée sous les strates de la bureaucratie.

D'autres rapports de mondes ravagés furent enregistrés par les Explorateurs et il y eut enfin assez d'éléments pour attirer l'attention de l'inquisition. L'lnquisiteur Kryptman, l'homme qui avait si clairement démontré les principes pervertis de l'Hérésie Macharienne, prit connaissance du dossier avec inquiétude. Comme tous les Inquisiteurs, la première réaction de Kryptman fut d'essayer de se renseigner davantage et d'extraire des informations supplémentaires du phénomène. Les Adeptes Explorateurs, malgré ses questions pressantes, n'apportèrent guère d'éléments nouveaux.

Kryptman nota les mondes dévastés et les classa par date de découverte. Très vite, il découvrit que ces planètes éteintes suivaient une logique. En fonction du temps et du lieu, il constata que les mondes d'une certaine zone de la bordure sud-est de la galaxie étaient éradiqués progressivement. La nature éparse des rapports rendait difficile d'établir la direction ou la vitesse du phénomène, mais il semblait pénétrer de plus en plus profondément dans la galaxie et il finirait par atteindre des secteurs abritant des mondes impériaux, si ce n'était déjà fait.

Kryptman informa le Conseil de l'inquisition de ses découvertes et reçut le commandement d'un vaisseau pour se rendre sur les frontières orientales et rassembler toutes les informations possibles. Kryptman était parvenu à établir un rapport de temps et de lieu entre les différents mondes ravagés, mais il n'avait absolument aucune idée de ce qui concernait la cause du phénomène. Cependant, alors même que le vaisseau de l'inquisiteur pénétrait dans le Warp, les événements se précipitèrent.


PREMIER CONTACT

La planète Tyran était un monde banal à tous égards. Elle était recouverte à plus de quatre-vingt pour cent par un océan parsemé de quelques îles qui n'étaient que les sommets de montagnes s'élevant du fond de la mer quelques kilomètres plus bas. Le grand océan grouillait d'une abondante vie primitive et vorace, des bancs de corail longs de plusieurs milliers de lieues, des myriades de crustacées, des mollusques semblables à des calmars géants, des poissons élémentaires et autres créatures plus simples.

Une grande base d'Explorateurs située sur Tyran servait d'étape aux expéditions en route vers l'est de la galaxie et étudiait la richesse de la vie marine évoluant dans les océans de la planète. La base Primus de Tyran contenait plus de quatre cents personnes, surtout des Explorateurs, des scribes de l'Adeptus Administratum, des Genetors, Ingénieurs et Lexicanis de l'Adeptus Mechanicus plus leurs serviteurs et un Astropathe chargé de toutes les communications avec la Terre, distante de soixante mille années-lumière.

Le premier signe fut la détection d'un nuage composé d'un grand nombre d'objets non identifiés pénétrant dans le système de Tyran. Les sondes et la télémétrie révélèrent peu de choses sur ce mystérieux nuage mais indiquèrent qu'il n'émettait aucun signal ni signature énergétique. Les objets eux-mêmes étaient non métalliques et de formes irrégulières, ce qui excluait une flotte de vaisseaux ou les débris d'un Space Hulk rejeté hors du Warp.

Les possibilités furent longuement débattues par les technoprêtres de la base. Au milieu des suggestions de fragments planétaires, de nuages Oort, de courants de météores et autres phénomènes naturels, une voix s'éleva, prophétisant la mort. Plusieurs semaines avant l'arrivée du nuage, l'astropathe avait ressenti des troubles dans le Warp. Ses nuits étaient pleines de cauchemars dans lesquels une affreuse présence rôdait à la lisière de la perception et murmurait dans le noir. Maintenant, cette tache sombre apparaissait de plus en plus souvent dans son esprit, qu'il soit éveillé ou endormi.

Le commandant de la station, le magos Varnak, restait sceptique face aux étranges divagations de l'astropathe. Cependant, ses ordres étaient de se renseigner sur tous les phénomènes aussi supervisa-t-il personnellement la préparation d'un vaisseau de recherche. Une fois les préparations terminées, Varnak pilota le vaisseau vers le nuage, qui se trouvait alors au niveau de la plus lointaine planète du système.

Alors que le minuscule vaisseau se rapprochait, Varnak fut frappé de constater que les composants du nuage étaient de tailles régulières. Des groupes de petits objets entouraient des formes plus grosses en halos presque parfaitement sphériques. Alors que le commandant se rapprochait du gros objet le plus proche, ses senseurs indiquèrent que la chose possédait une sorte de symétrie. Sa surface était couverte d'incroyables sillons et spirales, faisant penser à un astéroïde que l'on aurait sculpté avant de le laisser dériver dans l'espace. En se rapprochant, les scanners identifièrent des sortes d'évents de matière opaque qui se dressaient de l'objet comme des voiles.

Un avertissement soudain de l'équipage avertit Varnak. Les petits objets entouraient maintenant le vaisseau de recherche et se rapprochaient, apparemment grâce à une propulsion propre. Le mages Varnak fit demi-tour afin de s'éloigner du gros objet. il tenta d'envoyer des messages par de multiples moyens, utilisant les ondes radio, la lumière, les couleurs, les radiations et autres. Aucune réponse ne fut visible ou détectable. En fait, les petits objets semblaient se rapprocher encore plus vite. Varnak se résolut donc à enclencher les turbos pour libérer son vaisseau de l'encerclement.

Alors qu'il passait à côté de l'objet le plus proche, ce dernier explosa avec force. L'onde de choc infligea de sérieux dommages au vaisseau, le magos Varnak fut blessé et plusieurs hommes tués. Pire, le navire continua à subir des dommages lors de sa fuite. Plusieurs autres compartiments explosèrent sans avertissement et les niveaux d'énergie continuèrent à baisser. Heureusement, les réacteurs résistèrent, et le vaisseau retourna aussi vite que possible vers Tyran.

Par ses efforts héroïques, Varnak ramena le vaisseau à Primus et le posa en catastrophe dans l'océan tout proche. L'étude du vaisseau et de sa boîte noire indiquèrent qu'il avait été touché par un mélange complexe d'acides et de virus qui avait dévoré plus de 20% de sa coque. Pendant ce temps, le nuage se rapprochait toujours plus vite et les scientifiques impériaux estimèrent qu'à sa vitesse actuelle, il atteindrait l'orbite de Tyran en moins d'une semaine. Les signes biologiques des acides et des virus indiquaient qu'ils provenaient d'êtres vivants. Les Genetors estimèrent que le nuage était composé, en partie ou en entier, de formes de vie adaptées au vide et jamais encore rencontrées par l'homme.

Une question restait en suspens : que ferait le nuage en atteignant Tyran ? S'il s'agissait d'une espèce vivant dans le vide, elle n'essayerait sans doute pas de se poser sur la planète. Et même dans le cas contraire, elle n'était peut-être pas hostile. L'attaque contre le vaisseau de Varnak pouvait avoir été accidentelle ou n'avoir constitué qu'un simple avertissement. Il fallait néanmoins se souvenir du destin mystérieux des autres planètes du quadrant qui avaient été privées de toute vie : avaient-elles été victimes de cette nuée qui se rapprochait inexorablement ? Varnak décida de ne courir aucun risque. Il fit fortifier la base, armer les autres vaisseaux et préparer les lasers de défense. Une semaine plus tard, les attaques commencèrent.

Le nuage s'approcha et entoura la planète avec une sinistre détermination. Les lasers de défense retinrent leur feu jusqu'à ce que les contacts-radar les plus forts (d'une taille équivalente à celle des croiseurs impériaux) apparaissent en orbite basse. Trois éclairs incandescents frappèrent l'un des gros objets, qui fit demi-tour en laissant échapper un épais nuage de vapeur. Un petit objet fut désintégré par trois autres salves du silo n°3. Dans la demi-heure, le silo n°3 toucha deux autres envahisseurs, les contraignant à fuir hors de portée.

Le silo n°2 était également engagé dans un duel furieux avec trois des petits contacts. Des projectiles à haute vélocité venus des attaquants détruisirent le système de communication du silo et endommagèrent la chambre du laser, mais les technoprêtres réussirent à le garder opérationnel et touchèrent deux agresseurs. Tous les objets du nuage proches de Tyran se retirèrent simultanément hors de portée.

Les trois vaisseaux que Varnak avait gardés en réserve pour une telle occasion poursuivirent les attaquants au-delà de la portée des lasers. Ils détruisirent Lin des objets, infligèrent des dommages à deux autres et déchirèrent la surface d'un troisième, lui faisant perdre des quantités de liquide dans l'espace. Les vaisseaux reçurent un important tir de retour des douzaines d'objets du nuage. Les deux seuls navires qui regagnèrent Tyran étaient désormais inutilisables, rongés par les mêmes acides et virus qui avaient attaqué le vaisseau de Varnak.

Une analyse plus poussée des enregistrements des vaisseaux endommagés indiquèrent que les objets étaient indiscutablement organiques, protégés par une épaisse carapace d'un matériau minéral, comparable à de l'os à base de silice, ou à la chitine des insectes. Ces créatures semblaient avoir des composants internes plus mous contenant des fluides. Un micro-examen des bandes du silo no3 révéla des hordes de formes minuscules s'échappant de la créature qu'il venait de détruire. Du fait de la distance, on ne pouvait pas voir grand-chose sur les images, si ce n'est que les formes avaient un corps en trois segments et six protubérances mobiles avec symétrie bilatérale.

Varnak appela l'astropathe au centre de contrôle. Un serviteur dut le transporter jusqu'au magos. Le regard farouche du jeune astropathe avait cédé la place à un air fatigué et l'impression d'un immense désespoir. Soudain attentif, Varnak interrogea soigneusement l'astropathe sur ce qu'il avait perçu au cours du combat. L'astropathe répondit, dans un murmure rauque, qu'il avait senti l'unicité de l'ennemi entourant Tyran.

Lorsqu'une créature avait été touchée par les lasers de défense, toutes les créatures avaient réagi au coup par une vague terrifiante d'émotion non humaine. Tout comme le ciel de Tyran brillait de la lumière réfléchie par la nuée comme un millier d'étoiles, un million d'esprits flamboyaient d'une détermination effrayante et infatigable.

Comme pour souligner les propos de l'astropathe, le nuage se rapprocha à nouveau. Cette fois, les créatures s'avancèrent beaucoup plus près de Tyran et il devint clair que les lasers ne pourraient rien contre une telle masse. Varnak compila toutes les informations sur les envahisseurs sur un codex de données. Celui-ci fut scellé, placé dans un émetteur psychique et déposé au fond d'un puits d'étude scientifique, à plus de trois mille mètres sous la surface de la planète.

Le codex de données fut récupéré plus d'un an plus tard par l'inquisiteur Kryptman sur une planète aride et morte qu'il fut d'abord impossible d'identifier comme étant Tyran. Le dernier message de la base avait été une courte et confuse communication de l'astropathe, une sinistre prophétie de mort et une image mentale du ciel de Tyran, noir de monstres grouillants. Les envahisseurs prirent finalement le nom de la planète : les tyranides.


BEHEMOTH

Pendant que l'équipage travaillait à remettre la matrice en état, Kryptman parcourait la station, étrange silhouette en robe noire, éclairée de façon intermittente par les lueurs vacillantes des torches. Lorsque le quartier d'habitation fut repressurisé, il observa silencieusement les effets personnels dispersés. Se tournant vers les ouvertures scellées du mur, il trouva ce qu'il cherchait. Des fragments de membrane translucide accrochés à des arêtes de métal tranchants et une gelée incolore coagulée le long des murs et du plafond. L'analyse de ces éléments indiqua qu'ils étaient d'origine inconnue, issus de formes de vie qui ne correspondaient à rien dans la banque de données du vaisseau.

Grâce à des efforts herculéens, la matrice fut enfin réparée et l'astropathe de Kryptman parvint à percer les courants turbulents du Warp et à contacter la Terre. Il fallut plusieurs jours pour envoyer au quartier général de l'inquisition les informations détenues dans le codex de Varnak et celles recueillies sur Thandros et à bord de l'Investigation.

Enfin, l'astropathe épuisé reçut des instructions pour l'inquisiteur Kryptman. Celui-ci devait se rendre sur Macragge, à Ultramar, l'empire du chapitre des Ultramarines. Là, il rejoindrait le maître du chapitre et l'assisterait dans la localisation et la destruction de la flotte tyranide. Comme le voulait la tradition impériale, la flotte ruche des tyranides reçut une appellation de code, un nom antique et sinistre: Behemoth.


MACRAGGE

Le navigateur du vaisseau de Kryptman s'efforça de suivre le signal de l'Astronomican à travers les énergies tourbillonnantes du Warp alors que l'astronef traversait les bancs et les récifs de cette dimension capricieuse. Par moments, le sillage de la flotte Behemoth menaçait d'engloutir à jamais le navire dans le Warp mais le navigateur évita les tourbillons et les reflux avec un talent consommé. Le navire de l'Inquisition glissait sur l'Immaterium comme une goutte d'huile sur de l'eau.

Dans le système de Macragge, une douzaine de navires étaient déjà en orbite, et d'autres arrivaient chaque jour du Warp. Les massives barges des Space Marines flottaient au-dessus de Macragge comme de gigantesques monolithes où apparaissaient les gueules des pièces d'artillerie, les tubes de lancement et les tourelles lourdes de bombardement. A côté de ces léviathans, les croiseurs de combat arrivant des plus lointains avant-postes d'Ultramar paraissaient minuscules. Des forteresses orbitales et d'imposants systèmes de défense cernaient Macragge d'une ceinture d'une terrifiante puissance de feu.

Kryptman rencontra Marneus Calgar, le Maître des Ultramarines, sous le portique de son palais de marbre blanc immaculé, dans les montagnes déchiquetées dominant les mers étincelantes de Hera. Calgar faisait figure de géant même parmi les marines modifiés génétiquement. Rien n'échappait à ses yeux bleus perçants et même les terribles découvertes de Kryptman ne purent troubler son noble maintien.

Calgar expliqua que les découvertes de Kryptman avaient été attentivement étudiées, non seulement par le conclave de l'inquisition, mais aussi par le magos Biologis du Culte Mechanicus. De nouveaux faits s'étaient produits pendant que Kryptman voyageait jusqu'à Macragge. Plusieurs vaisseaux avaient été trouvés dérivant dans l'espace, leurs équipages morts ou disparus, et leurs coques blindés traversées en maints endroits.

A partir de ces épaves, il avait été possible de retracer l'avancée de la flotte Behemoth. Aucun autre système n'avait été attaqué mais la direction des tyranides était constante et les amènerait à Ultramar avant d'atteindre la Terre elle-même. En ce moment même, des flottilles de vaisseaux éclaireurs entraient dans le Warp à la recherche des signes de la flotte tyranide.

Inexplicablement, on avait récupéré un survivant du paquebot stellaire Galactis Luxor. On l'avait trouvé, dérivant dans une nacelle de survie, près du système de Macragge, au bord d'Ultramar. Le témoin, un jeune officier de l'équipage du Luxor, avait indiqué que son navire avait été contraint de quitter le Warp du fait d'une turbulence imprévue. Il était apparu dans l'espace normal à proximité d'un champ d'astéroïdes inconnu.

Plusieurs des "astéroïdes" s'étaient déplacés avec une vitesse étonnante vers le Luxor. Durant la confusion qui s'ensuivit, le vaisseau fut touché à trois ou quatre reprises par des sortes d'armes cinétiques. Là où elle fut touchée, la coque se mit à fondre comme de la cire. Le vaisseau perdit rapidement son oxygène et l'officier fut surpris sans combinaison spatiale. Pour éviter l'asphyxie, il se jeta dans une nacelle de survie intacte qui fut éjectée du navire. Alors qu'il dérivait, apparemment sans avoir été détecté par les tyranides, il vit un de leurs vaisseaux s'approcher du Luxor et l'envelopper de vrilles frémissantes.

Ce navire tyranide décrit par l'officier semblait être une créature vivante, très différente des objets noirs et sinistres décrits dans le codex de Varnak. Ce biovaisseau avait une large proue d'os blême liée à une carapace en spirale faite de plaques se chevauchant et pulsant de couleurs vives. Sa chair était disposée en diamant entre des arêtes d'os et de muscles. Des puits sombres sur ses flancs laissaient deviner un étrange armement et alors qu'il flottait dans l'espace en maintenant le Luxor, on aurait dit qu'il se nourrissait du paquebot spatial. La vue de cette créature avait failli rendre l'officier fou et il fallut lui cacher que l'équipage et les passagers du Galactis Luxor avaient tous disparu.

Le dernier élément nouveau fut également trouvé dans une épave. Un organisme tyranide complet avait été récupéré dans le cargo Marteau de Feu et était étudié dans la forteresse de I'lnquisition sur Talasa Prime. Les Genetors de l'Adeptus Mechanicus avaient conclu que les assauts contre Tyran et Thandros avaient été menés par deux forces tyranides distinctes. Ces conclusions provenaient de l'examen des empreintes génétiques des matériaux des deux endroits. Ces forces étaient proches mais subtilement différentes, des cousins génétiques certainement, mais pas les mêmes créatures.

Les implications de cette découverte étaient horribles. Les flottes tyranides balayaient un vaste secteur du bras sud-est de la galaxie. La flotte ruche Behemoth comprenait au moins deux flottes séparées qui opéraient alternativement. Alors qu'une flotte s'arrêtait pour dépouiller un système solaire, l'autre avançait jusqu'au système suivant pour le détruire. L'ardeur de Kryptman et d'autres personnes avait permis de révéler que ce qui semblait au début être une menace mystérieuse mais isolée était le plus grand péril que l'Imperium avait eu à affronter en dix mille ans.

Les Ultramarines se préparaient à une guerre totale. L'Empereur avait expédié une flotte des docks orbitaux de Bakka, dans le Segmentum Tempestis. Calgar estimait que le système Macragge était un des plus menacés dans l'immédiat par la flotte Behemoth et la planète était en cours de fortification. Les Ultramarines et les auxiliaires de défense planétaires résisteraient avec ténacité jusqu'à ce que les flottes combinées d'Ultramar et de l'Empire arrivent et détruisent la flotte ruche.

Un mois angoissant passa lentement sans signe de contact jusqu'à ce que les astropathes du système Macragge ne commencent à avoir un sommeil agité peuplé de cauchemars. Les liens astrotélépathiques avec l'extérieur du système Macragge se firent de plus en plus difficiles avant d'être complètement bloqués. Un cordon de vaisseaux éclaireurs fut placé en périphérie du système. Quelques jours plus tard, ils signalèrent un grand nombre d'objets quittant le Warp au-delà de Circé, la planète la plus extérieure. Les éclaireurs se précipitèrent vers cette zone et trouvèrent une nuée fait de milliers d'objets individuels.

Les éclaireurs observèrent les bio-vaisseaux tyranides ouvrir lentement des orifices et étendre des voiles pour capter les radiations du soleil avant d'accélérer vers les planètes de l'intérieur du système. Ces vaisseaux avaient l'aspect sombre et sinistre de ceux observés sur Tyran plutôt que ceux décrits par le survivant du Luxor. Dans les minutes qui suivirent, cinq croiseurs ultramarines se lancèrent sur les flancs de la flotte ruche, la bombardant de tirs laser et de torpilles avant de se retirer pour se regrouper et attaquer à nouveau. Dans leur sillage, deux des plus gros vaisseaux tyranides furent distancés par la flotte, de vastes brèches dans leurs carapaces vomissant des fluides dans le vide de l'espace.

Avec une parfaite synchronisation, la flotte ruche déploya des centaines d'organismes pour maintenir les croiseurs à distance. Ces créatures dérivaient passivement avant d'exploser avec force lorsqu'un vaisseau passait près d'elles. Lors de leur passage suivant, trois croiseurs furent touchés par ces mines organiques, d'autres dommages étant causés par les projectiles à haute vélocité crachés par les bio-vaisseaux, des rayons à particules et des charges à plasma. Les réacteurs du croiseur Cassius furent détruits par des virus corrosifs et alors qu'il dérivait, impuissant, il fut englouti par une nuée de petits vaisseaux tyranides. Mais le Cassius, par accident ou par dessein, ne devait pas être capturé : son réacteur central explosa, et le croiseur, ainsi qu'une douzaine de vaisseaux tyranides disparurent dans une boule de feu d'une blancheur aveuglante.

Les croiseurs étaient de toute évidence incapables d'affronter seuls la puissance de la flotte ruche. Leurs attaques n'avaient même pas ralenti l'avance ennemie. Ils restèrent à distance de la flotte et attaquèrent les deux bio-vaisseaux désemparés lors de la première attaque. Pas un seul tyranide ne revint aider les éclopés et les croiseurs les détruisirent rapidement. Pendant ce temps, la flotte ruche s'approchait implacablement des mondes habités de Macragge. Les croiseurs poursuivirent la flotte tout en effectuant des réparations et en saisissant chaque occasion de harcèlement.

La semaine suivante, les croiseurs attaquèrent la flotte ruche à quatre reprises, endommageant à chaque fois un grand vaisseau ennemi et l'achevant dès qu'il avait quitté la protection des siens. Durant ces attaques, deux croiseurs furent détruits et un autre si sérieusement endommagé qu'il dut se retirer sur Macragge.

Pendant ce temps, Marneus Calgar avait emmené le reste de la flotte d'Ultramar hors de Macragge. La flotte impériale n'était pas attendue avant au moins un mois aussi Calgar avait-il décidé de se servir des cinquante vaisseaux de la flotte d'Ultramar comme d'un marteau sur l'enclume des défenses de Macragge. La précision du plan était fondamentale. La flotte ruche commençait déjà à entourer Macragge et l'encerclement serait presque terminé lorsque la flotte d'Ultramar arriverait à portée d'attaque. Calgar ne voulait pas gâcher l'occasion d'engager la flotte ruche alors qu'elle était dispersée autour de la planète et occupée par les lasers et les stations de missiles des citadelles de Macragge.

Les bénédictions et les prières furent entonnées lorsque les équipages de la flotte d'Ultramar préparèrent leurs armes. Marneus observait régulièrement l'hologlobe où les points rouges représentant la flotte ruche recouvraient lentement la bille bleue et blanche de Macragge. Par moment, la toile se resserrait quand les tyranides approchaient de la planète pour en tester les défenses. A chaque fois, les traits blancs des lasers et des missiles repoussaient les points rouges hors de portée.

Les tyranides avaient peut-être conscience de l'approche de la flotte d'Ultramar mais ils ne réagirent pas. Comme un couteau brillant, les navires de Calgar transpercèrent la flotte ruche dans l'éclat éblouissant d'innombrables rayons laser. Les trois barges de combat Caesar, Octavius et Severian menaient l'attaque, détruisant les vaisseaux tyranides à bout portant par de dévastatrices salves combinées pendant qu'ils se frayaient un chemin clans la nuée. Simultanément, des chasseurs Thunderbolt quittèrent Macragge et engagèrent les navires situés entre Calgar et la planète. Les soixante-douze chasseurs du groupe de tête se détachèrent pour attaquer un biovaisseau sur leur chemin, l'abattant à coup de torpilles à fusion malgré la perte de vingt-trois d'entre eux.

Alors que le monstrueux vaisseau était pris dans la force d'attraction de Macragge, il parvint à portée de la forteresse de défense polaire nord, une des deux citadelles géantes enfouies sous des milliers de mètres de roche et de glace aux deux pôles planétaires. Ces forteresses étaient la pierre angulaire des défenses planétaires de Macragge et, en tant que telles, leur garnison était renforcée par les vétérans de la Première Compagnie, plusieurs d'entre eux équipés d'armures Terminator, et par des titans de la légion Praetor. Les rayons laser de la forteresse transpercèrent le biovaisseau de part en part. Tourbillonnant et perdant d'étranges fluides, le vaisseau alla heurter l'atmosphère supérieure et commença à prendre feu.

La flotte de Calgar subissait régulièrement des pertes et des dommages dans son avancée an cÅ“ur de l'ennemi, une demi-douzaine de navires étaient gravement atteints ou détruits par le feu intensif de l'adversaire. Plus de trente vaisseaux ennemis avaient été détruits, mais l'orbite de Macragge grouillait encore de points rouges, sauf autour de la poignée de taches bleues. A chaque seconde, de nouveaux vaisseaux se rapprochaient de la flotte d'Ultramar et arrivaient à portée. Un homme de moindre envergure aurait peut-être paniqué et fui devant l'horreur de la flotte tyranide encerclant ses navires, mais Calgar savait que le seul espoir était de percer les lignes ennemies petit se placer sous la protection des armes lourdes de Macragge.

Alors que la citadelle nord criblait l'énorme vaisseau tyranide, l'avance méthodique de la flotte ennemie commença à se rompre. Certains vaisseaux continuèrent à approcher de Calgar, d'autres se dirigèrent vers les chasseurs, d'autres encore foncèrent directement vers la planète. En dépit de son avantage numérique, l'attaque non coordonnée de la flotte ruche la conduisit au désastre. Les vaisseaux tyranides qui s'approchèrent de la planète furent réduits en cendres par les défenses en alerte. Sur l'ordre de Calgar, les chasseurs se replièrent derrière la protection des canons de Macragge et les vaisseaux tyranides qui les poursuivirent furent détruits par le tir combiné des chasseurs et des lasers orbitaux.

La flotte d'Ultramar poursuivit sa route sous les attaques dispersées des tyranides, atteignant finalement l'orbite de Macragge en perdant au total quatorze vaisseaux, surtout des destroyers et des escorteurs, bien que l'Octavius et trois croiseurs aient été si sévèrement endommagés qu'ils ne pouvaient espérer survivre à un autre combat. La flotte ruche avait perdu environ trois cents vaisseaux, soit un bon quart de sa force.

Des rapports inquiétants de la planète indiquèrent que les vaisseaux tyranides ne s'étaient pas sacrifiés en vain. Alors qu'ils chargeaient aveuglément dans les cieux de Macragge, les bio-vaisseaux avaient lâché au-dessus des forteresses polaires des milliers d'objets en forme de spores, rappelant horriblement des modules d'atterrissage. De plus, la carcasse du bio-vaisseau géant s'était écrasée sur la calotte glacière, à environ 150 kilomètres de la forteresse nord. Des hordes de créatures commençaient à sortir de l'épave et s'approchaient de la forteresse.

Les défenses de Macragge s'efforcèrent de détruire autant de ces spores que possible, mais c'était une tâche impossible. Il y avait trop de cibles, et elles allaient trop vite. De chaque spore émergeait une créature tyranide qui se libérait de la gelée protectrice et brisait la coque avant de se lancer sur le sol de Macragge. Bientôt, leurs colonnes furent visibles de l'espace, traversant la glace et la neige comme des rivières noires de fou s en marche.

Dans l'espace, les attaques folles des tyranides cessèrent aussi brutalement qu'elles avaient commencé. Dans un ensemble parfait, les vaisseaux tyranides virèrent pour quitter le système, à la surprise de Calgar et sous les acclamations des défenseurs de Macragge. Calgar devait assumer un cruel dilemme : rester sur Macragge pour assurer la défense de la forteresse polaire et de toute la planète ou poursuivre la flotte ruche et l'achever pour l'empêcher de détruire d'autres mondes.

Calgar observa une longue minute les mers brillantes et les nuages de Macragge avant de donner l'ordre de réarmer les vaisseaux pour la poursuite. Avant même qu'ils ne soient arrimés, de petits ravitailleurs chargés de munitions les rejoignaient. Pendant que la flotte réarmait, l'Octavius et les trois croiseurs endommagés se mirent en orbite géostationnaire au-dessus des forteresses polaires et firent pleuvoir le feu sur les nuées de tyranides au sol. Le ciel de Macragge s'illumina lorsque les survivants de la flotte d'Ultramar enclenchèrent leurs réacteurs à plasma et se lancèrent à la poursuite des tyranides dans le but de les atteindre avant qu'ils ne se soient assez loin pour entrer dans le Warp.

Les heures passèrent pendant que la flotte d'Ultramar se rapprochait de la nuée tyranide. Les astropathes du navire de commandement informèrent Calgar qu'ils sentaient une forte turbulence dans le Warp. Il pouvait aussi bien s'agir de la flotte impériale en provenance de Bakka, que de l'arrivée de l'autre flotte ruche. Les minutes s'écoulèrent alors que la portée diminuait à chaque instant.

Sur Macragge, les nuées de tyranides se jetèrent sur les forteresses polaires. Les hormagaunts bondissaient à travers les plaines neigeuses déchirées par les lasers, les individus disparaissant dans une masse mouvante de griffes et de serres. Des gargouilles traversaient le ciel sur leurs ailes de cuir et crachaient un liquide enflammé sur les défenseurs au sol.

Les vétérans de la Première Compagnie conduisaient les auxiliaires de défense légèrement armés dans une résistance tenace, tenant chaque mur et chaque tranchée jusqu'au dernier moment avant de se retirer plus loin dans la forteresse. Les titans de la légion Praetor parcouraient les champs de glace et creusaient des sillons fumants dans les hordes tyranides à coups d'obus et de plasma. Les vaisseaux Ultramarines en orbite crachaient des rayons et des mégatonnes d'explosifs sur les tyranides, mais ceux-ci poursuivaient leur avance.

La férocité des nuées était incroyable. Elles submergèrent la forteresse nord en utilisant les piles fumantes de leurs propres morts comme couvert. Les titans furent abattus et éventrés sous le seul poids du nombre, comme des lions engloutis par une armée de fourmis. Les canons des armes étaient chauffés à blanc malgré le froid arctique et les munitions commençaient à manquer malgré les stocks prévus pour des mois de siège. La neige autour de la forteresse était souillée du sang violet des tyranides.

Alors que les combats s'intensifiaient, d'immenses carnifex pénétrèrent les rangs des défenseurs comme des béliers vivants, s'ouvrant un chemin avec une férocité sans égale dans la chair ou le béton. Une nuée de lictors pénétra profondément dans le labyrinthe de couloirs qui s'enfonçaient sous la forteresse sud et massacra des centaines de fantassins avant d'être pourchassée et éliminée par des escouades terminators. Les Ultramarines, pas à pas, furent contraints de se replier devant la marée des horreurs extraterrestres.

Dans l'espace, Marneus Calgar observait avec une attention extrême le tissu de la réalité onduler devant les formes émergeant du Warp et révéler les silhouettes familières des vaisseaux impériaux. Plus de deux cents aigles impériales vinrent décorer l'hologlobe, représentant les croiseurs lourds, les destroyers, les cuirassés ainsi qu'une aigle dorée figurant l'immense Dominus Astra, vaisseau de ligne de classe Empereur. Le soulagement fut presque palpable à bord des vaisseaux d'Ultramar, car les tyranides étaient maintenant pris en tenaille entre la flotte Tempestus et la flotte d'Ultramar.

La flotte ruche commença à décélérer et à retourner vers le système, cherchant à détruire la force moins nombreuse d'Ultramar. Cette dernière ralentit et se prépara au combat pendant que Calgar contactait le Seigneur Amiral Rath, commandant de la flotte Tempestus, et préparait un plan avec lui. La flotte d'Ultramar se rassembla pour maintenir les tyranides à distance pendant que les vaisseaux de Tempestus se formaient en un large trident. Alors que les tyranides engageaient les vaisseaux de Calgar, les bras externes du trident formé par l'amiral Rath se rapprochèrent de l'ennemi comme les mâchoires d'un immense piège.

La bataille fut brève et brutale car les tyranides étaient pris dans le mortel tir croisé des deux flottes. Bien que dominés à trois contre un, les vaisseaux impériaux traversèrent la flotte ruche et séparèrent les biovaisseaux en petits groupes. Les contre-attaques désordonnées des tyranides furent repoussées par la terrible puissance de feu des impériaux lourdement armés et bien protégés. Leurs lances à fusion perçaient les coques organiques des bio-vaisseaux et des nuages de chasseurs impériaux se précipitaient pour achever les vaisseaux touchés. En moins d'une heure, les restes de la flotte ruche dérivaient dans l'espace, épaves carbonisées tournoyant lentement dans le vide.

Le combat n'en avait pas moins été rude pour la flotte combinée. Calgar avait perdu la moitié de ses derniers vaisseaux et plusieurs navires impériaux avaient dû être détruits par les armes de leurs compatriotes après avoir été abordés et submergés par les tyranides. Les récits d'horreur de ces vaisseaux rappelaient trop clairement ceux des forteresses polaires de Macragge. De toute évidence, les tyranides étaient des adversaires terrifiants et presque impossibles à vaincre en corps à corps.

Le destin des garnisons polaires pesant lourdement dans son esprit, Calgar rassembla rapidement sa flotte et remit le cap vers Macragge, les vaisseaux de l'amiral Rath suivant en une procession triomphante derrière lui. Il faudrait plusieurs heures à la flotte pour atteindre la planète mais Calgar était déterminé à rentrer à temps pour sauver ses hommes.

Derrière les deux flottes, la trame de l'espace se plissa avant d'être brutalement déchirée par une autre flotte émergeant du Warp. Les hologlobes se remplirent de taches rouges alors que la seconde flotte tyranide croisait vers les navires de la flotte impériale. Cette flotte ruche était fraîche et intacte. Des centaines de grands biovaisseaux en formaient l'avant-garde tandis que de plus petits gardaient les flancs et l'arrière.

Calgar chercha désespérément un point faible à exploiter contre ce nouvel adversaire. L'autre flotte n'avait été vaincue que grâce à l'effet de surprise. Celle-ci était trop forte pour être combattue. Les défenses de Macragge se trouvaient à des heures, endommagées par l'assaut tyranide qui s'y déroulait, mais encore opérationnelles. Le seul autre point défensif était Circé, la géante gazeuse entourée d'anneaux, qu'ils pouvaient atteindre assez vite.

Calgar fit route vers Macragge. Le Seigneur Amiral Rath déclara qu'un trop grand nombre de ses vaisseaux seraient détruits avant d'atteindre la planète et fit route vers Circé. Alors que les pesants navires de la flotte Tempestus tournaient leur proue vers Circé et ses menaçants anneaux de rocs et de poussières, la flotte ruche se divisa sans heurts en deux parties. La plus grande des deux poursuivit les vaisseaux impériaux vers la géante gazeuse et ses anneaux brillants. Le reste suivit la flotte d'Ultramar avec un tel nombre de vaisseaux que vouloir l'affronter serait suicidaire.

Au milieu des anneaux de Circé, la flotte impériale fit front, les réacteurs maintenant les vaisseaux au-dessus des tempêtes qui parcouraient la circonférence de la géante gazeuse. Les tyranides arrivèrent en une vague qui remplit les écrans et les viseurs de cibles. Les salves de rayons laser et plasma abattirent les bio-vaisseaux par dizaines puis par centaines mais la flotte ruche continuait d'avancer sans se soucier des pertes. Des vaisseaux des deux côtés furent pris par l'attraction gourmande de Circé après avoir été touchés, et tourbillonnèrent avant de s'écraser sur les anneaux de rocs ou de disparaître dans un éclaboussement de gaz incandescents en touchant les nuages.

Un à un, les vaisseaux impériaux furent abordés et submergés ou déchiquetés par les projectiles s'abattant en grêle d'une douzaine d'ennemis. Les anneaux s'illuminaient aux éclairs brillants des navires impériaux explosant dans un océan de plasma. Le ciel de Circé était rempli d'épaves, de fragments carbonisés de vaisseaux et de bio-vaisseaux se rassemblant pour former de nouveaux anneaux d'acier, de sang et d'os. Au plus fort de la bataille, seule une fraction des navires impériaux restaient opérationnels, parmi lesquels l'imposant Dominus Astra.

Donnant à ses derniers navires l'ordre de se disperser, l'amiral Rath fit pivoter son immense cuirassé et fonça vers le cÅ“ur de la flotte ruche. Propulsé à grande vitesse par ses réacteurs, le Dominus Astra éventra les biovaisseaux de son étrave dentelée, les canons tirant de toutes ses tourelles, l'ennemi était si proche que les détonations et les impacts étaient presque simultanés. Pendant un bref instant, le Dominus Astra parvint à maintenir la horde à distance par la puissance de son feu, mais bientôt les tyranides s'approchèrent comme une vague organique pour l'engloutir sous leur nombre.

Dans un terrible craquement, un globe noir se forma soudain. L'espace réel disparut un instant avant de se reformer lorsque les réacteurs du Dominus Astra projetèrent le vaisseau dans le Warp. La réalité se tordit sous la tension: matière et énergie Warp se percutèrent en une implosion cataclysmique de lumière noire au vacarme inimaginable. Tous les vaisseaux tyranides proches furent aspirés dans le déplacement du Dominus Astra et disparurent avec lui. Ceux qui se trouvaient à l'écart furent écrasés par le tourbillon de poussières, de rocs et autres débris entraînés dans le sillage du vaisseau. D'immenses jets de gaz incandescents s'élevèrent alors de Circé et détruisirent la poignée de survivants dans un holocauste de flammes.

Le Dominus Astra disparut à jamais dans le Warp. Seule une douzaine de vaisseaux de la fière flotte Tempestus survécut à la bataille de Circé. Ils prirent péniblement la direction de Macragge, même si la bataille qui s'y déroulait serait depuis longtemps finie à leur arrivée.

L'ultime action de la flotte Tempestus f


mort au vaches !!! ou pas ...
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rabbit

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Ajouté le : 22/07/2007 18:12
Message :

lol il est surtout bete et faineant car c'est moi qui est tout copier sur lui seulement j'ai pris soin de ne pas remmettre sa signature.


Je suis un con, mais quand je vois ce que les gens intelligents ont fait du monde…
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TILL

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Ajouté le : 22/07/2007 18:13
Message :

je vous met au defi de faire plus long que moi XD


mort au vaches !!! ou pas ...
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rabbit

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Ajouté le : 22/07/2007 18:15
Message :

ca c'est facile 6cm meme vador fait mieux 6.2cm.





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TILL

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Ajouté le : 22/07/2007 18:17
Message :

pour l'instant il ne fait pas mieux


*** Message édité par TILL le 22/07/2007 19:19 ***


mort au vaches !!! ou pas ...
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Dark-Vador

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Ajouté le : 23/07/2007 01:57
Message :

Gne...??


Rabbit say:

"il est surtout bete et faineant car c'est moi qui est tout copier sur lui seulement j'ai pris soin de ne pas remmettre sa signature."
JEE TEE ZUUTTT!!!!

*** Message édité par Dark-Vador le 23/07/2007 02:57 ***


Prenez l'habitude de bien baiser votre femme, vous lui éviterez le dérangement d'aller se faire baiser par vos copains.
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Ori_wan

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Ajouté le : 23/07/2007 07:42
Message :

c'est trop facile de faire du copier coller, va écrire tout ça lettre par lettre et là tu pourra dire que ton post est long

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Dark-Vador

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Ajouté le : 23/07/2007 13:10
Message :

MOUAIS...

Tu fais des warhammers TILL??


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TILL

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Ajouté le : 23/07/2007 16:45
Message :

il y a tres longtemps j'en ai fait mais j'ai arreter depuis


mort au vaches !!! ou pas ...
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Dark-Vador

Pilier

Enregistré le 12/04/2007
Messages: 1582
Non connecté

Ajouté le : 23/07/2007 22:01
Message :

lool moi aussi j'ai pas acrocher!!


Prenez l'habitude de bien baiser votre femme, vous lui éviterez le dérangement d'aller se faire baiser par vos copains.
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JeanReveLaNuit

Pilier

team[TFFLAN]

Enregistré le 10/11/2006
Messages: 2187
Non connecté

Ajouté le : 29/07/2007 11:54
Message :

Hmmm, dans la compétition du post ayant le plus de pages, je me demande s'il ne faut pas en ouvrir un spécial non copier/coller ?


Have Team, have Fun, have Frags! JRLNGP.
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rabbit

Pilier

Enregistré le 12/11/2006
Messages: 558
Non connecté

Ajouté le : 29/07/2007 12:38
Message :

Hmmm, dans la compétition du post ayant le plus de pages, je me demande s'il ne faut pas en ouvrir un spécial non copier/coller ?


*** Message édité par rabbit le 29/07/2007 13:38 ***


Je suis un con, mais quand je vois ce que les gens intelligents ont fait du monde…
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